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mardi 28 décembre 2010

Une alternative à l'interview de Laurent Gbagbo : les réponses qu'aurait faites un révolutionnaire égalitariste digne successeur de Patrice Lumumba et de Thomas Sankara.

Avant-hier soir, le 26, le journal Le Figaro mettait en ligne une interview de Laurent Gbagbo, le président légitime de la Côte d'Ivoire.Laurent Gbagbo : «Il y a un complot contre moi»
(interview par Tanguy Berthemet)
En complément de l'analyse publiée hier (Une interview de Laurent Gbagbo au Figaro. Il recommence ses erreurs de 2004 ! Il faut appeler à la mobilisation populaire, à l'auto-organisation, au renversement des esclavagistes et des harki-kapos) voici un texte de "contre-réponses alternatives" dont j'ai rédigé le contenu, depuis deux jours.
 

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Une alternative à l'interview de Laurent Gbagbo : les réponses qu'aurait faites un révolutionnaire égalitariste digne successeur de Patrice Lumumba et de Thomas Sankara.

par Yanick Toutain
28/12/2010
Certaines bonnes âmes – acquises à la formoisie – vont souvent geignant : la critique est facile, l'art est difficile. En complément de l'article d'hier portant sur l'interview – par Laurent Berthemet du Figaro – de Laurent Gbagbo, nous allons donc publier un complément.
Qu'auraient donc été les réponses données par un Laurent Gbagbo héritier de Patrice Lumumba et de Thomas Sankara ?

Les voici. Des réponses révolutionnaires aux questions (étonnement polies) du journaliste de la bourgeoisie française.
Ces réponses seront données sous une forme agitatoire. Elles sont rédigées dans un style « oral », telles qu'un orateur les citerait dans un discours en public destiné à mobiliser les patriotes.






LE FIGARO. - La Cédéao a menacé d'utiliser la force si vous ne renonciez pas au pouvoir. Prenez-vous cette annonce au sérieux ?
Réponse révolutionnaire : Je prends au sérieux toutes les menaces provenant de la France à fric
Je prends au sérieux les menaces de tous les bandits occidentaux qui trainent dans la misère 5 milliards de Terriens !
Je prends au sérieux les menaces de ceux qui sont responsables de la mort de 3 millions de bébés africains chaque année !
Je prends au sérieux les menaces de ceux qui sont les responsables de la mort de 4,5 millions de bébés sur les autres continent !
Un total de plus de 7 millions de bébés assassinés par ce génocide sanitaire.
Un génocide dont 40% des victimes sont des bébés du continent Afrique.
Je prends – tout autant - au sérieux les menaces de gens qui émettent 7 milliards de tonnes de carbone chaque année.
Je prends au sérieux les menaces criminelles de ces criminels écologiques.
Je prends au sérieux les menaces de ceux qui aggravent - chaque année - de 1,5 % l'état de destruction de notre planète.
Je prends au sérieux les menaces de ces criminels responsables d'un génocide sanitaire qui fait, chaque année plus de 7 millions de morts, quand Adolf Hitler n'en faisait que 2,6 millions au pic de la Shoah.
Je prends au sérieux les menaces de ces criminels écologiques qui ont tellement détruit notre planète qu'il est impossible de réparer les dégâts avant l'an 2100.
Je prends au sérieux les menaces de ces criminels.
En conséquence de l'importance que j'accorde à leurs menaces, je prends au sérieux les menaces que viennent, en Afrique, répéter tous leurs valets, tous leurs larbins.
Je prends donc au sérieux les menaces de leurs valets, de leurs harkis, de leurs kapos qui gardent leur camp de travail géant qu'est devenu l'Afrique.
Je prends au sérieux les menaces de ces pantins CEDEAO qui mènent – en continuité de leurs prédécesseurs – la guerre contre l'Afrique depuis 1961.
Je prends au sérieux les menaces de gens qui sont les successeurs des assassins de Patrice Lumumba. Je prends au sérieux les menaces d'une clique criminelle dont l'un des fleurons est l'assassin de Thomas Sankara.
Je prends au sérieux les menaces d'un gang criminel dont l'un des chefs de bande a pour nom Blaise Compaoré !
Je prends très au sérieux les menaces du gang de celui qui assassina notre héros Thomas Sankara et qui reste impuni depuis : un des meilleurs larbins de cette communauté internationale des gangsters associés. Cette CIGA criminelle.
Je prends très au sérieux les menaces de l'assassin Compaoré qui assassina le journaliste burkinabé Norbert Zongo.


Je prends très au sérieux les menaces de ces bandits de la CIGA, je prends très au sérieux les menaces du Club Esclavagiste Des Exécuteurs Assassins Oubliés.
Car tel est devenu le sens de CEDEAO ! Un club formé d'esclavagistes au service du Nord.
Un club asservissant leurs peuples.
Un club d'assassins comme Compaoré. UN club d'exécuteurs.
Un club de gangsters dont l'Occident esclavagiste oublie les crimes pour mieux les encourager.
Je prends très au sérieux leurs menaces.
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Laurent GBAGBO. - Toutes les menaces doivent êtres prises au sérieux. Mais, en Afrique, ce serait bien la première fois que des pays africains seraient prêts à aller en guerre contre un autre pays parce qu'une élection s'est mal passée ! Regardez un peu la carte de l'Afrique, regardez où ça se passe plus ou moins bien, ou plus ou moins mal, et regardez là où il n'y a pas d'élection du tout. Si on devait aller en guerre dans tous ces cas-là, je crois que l'Afrique serait perpétuellement en guerre. Donc je prends au sérieux les menaces mais je reste tranquille. J'attends de voir.
Vous ne croyez donc pas à la possibilité d'une intervention militaire ?
Réponse révolutionnaire : Mais bien au contraire. Je crois bel et bien possible une guerre ouverte, une guerre armée de la part de ces gens-là.
Mais, il faut clarifier quels sont leurs mobiles pour savoir quelle est la meilleure réponse à leur apporter.
Nous sommes actuellement dans une phase terminale de la période ouverte par l'attaque terroriste de la ville de New York par les amis saoudiens de Georges Bush.
Il faut que soit éclairci le contexte dans lequel s'est produit le 11 septembre.
En effet, l'été 2001 fut le moment de la grande révolte des jeunes Algériens de Kabylie - le Printemps Noir, ce fut l'été des grandes mobilisations de la jeunesse privilégiée mais opprimée des grands pays impérialistes. La ville italienne de Genova fut le théâtre d'affrontements visant à mettre au pas ces classes qui réclamaient toujours plus aux capitalistes.
C'est à cela que servit le 11 septembre 2001: mettre un coup d'arrêt à la mobilisation anticapitaliste mondiale.
C'est bien de ça qu'il s'agissait : toutes les classes opprimées voulaient en finir de trente années d'offensive bourgeoise : depuis 1973 et Pinochet, la classe capitaliste à l'offensive reprenait – un à un – tous les cadeaux coloniaux qu'elle avait faits aux salariés privilégiés de la Terre du Nord.
La guerre contre l'Afghanistan, la guerre contre l'Irak avaient eu cette fonction : reprendre la main. Ne pas laisser les classes exploiteuses opprimées de Terre du Nord faire grossir les pré-conditions de la révolution mondiale.
C'est dans ce contexte que survient l'attaque contre la Côte d'Ivoire.
La classe capitaliste mondiale a peur.
Elle a vu ce qui s'est passé tout au long de l'année 2010 en France, les mobilisations rassemblant des millions de manifestants.
Heureusement - pour cette classe bourgeoise - seules les retraites furent l'objet d'une lutte.
Mais il fallut pour cela toute la capacité de sabotage de la gauche de l'extrême gauche, du NPA, des faux anarchistes arrivistes de la CNT....
Tous sabotèrent : pas un mot sur le chômage, pas un mot sur l'Afrique, pas un mot sur le couvercle carbone.
Et donc pas un mot sur la REVOCATION possible de Nicolas Sarkozy par des délégués révocables.

Les 4 enjeux majeurs étaient mis dans l'ombre.
Le résultat de ce sabotage, ce fut la défaite provisoire. Une défaite qui rendit « crédibles » les solutions des pires amis de la classe des salariés : les Strauss-Kahn et autres Ségolène Royal.
Mais la bourgeoisie a peur.
Elle a peur que les chômeurs pauvres de France ne se mobilisent, elle a peur que les jeunes petits fils et petites filles de l'Afrique ne descendent dans les rues pour exiger la fin de la guerre contre l'Afrique.
La fin de la guerre menée depuis 1961.
L'attaque contre la Côte d'Ivoire sert à cela : créer une situation de guerre ouverte pour faire un exemple à l'intention de tous les Camerounais qui voudraient en finir avec Biya, à l'intention de tous les congolais, de tous les Gabonais, de tous ces peuples victimes de tricheurs...
Ils veulent ECRASER LE MOUVEMENT 2004 !
Ils veulent en finir avec les PATRIOTES ivoiriens !
C'est la raison pour laquelle, la guerre qu'ils préparent est la guerre de toute l'Afrique, la guerre de toute l'Europe des pauvres, la guerre de tous les Américains pauvres, depuis le sud du Chili jusqu'aux Indiens du Québec...
C'est une guerre du capitalisme pourrissant contre les Pauvres de toute la planète.
Ils veulent faire un exemple !


Laurent GBAGBO. - Les gens peuvent déraper. Mais ils ont aussi décidé de m'envoyer une délégation. On aurait dû commencer par là. On aurait économisé beaucoup de malentendus. Il faut venir voir ce qui se passe en Côte d'Ivoire. Quand on a vu, alors on prend une décision. Ici, nous avons des lois, nous avons une Constitution, des règles. C'est ça qui fait une élection, comme dans tous les pays modernes. Et selon cette Constitution, c'est moi qui suis élu président de la République de Côte d'Ivoire. C'est tout, et c'est simple.
Est-ce pour vous la condition préalable à une solution pacifique ?

Réponse révolutionnaire : La seule solution pacifique qui puisse exister, elle se produira quand tous les gangsters esclavagistes auront été mis hors d'état de nuire. La solution pacifique entre l'URSS et l'Allemagne nazie n'a pu se mettre en place qu'après le tribunal de Nuremberg.
Nous mettrons en place une solution pacifique quand la France révolutionnaire nous aura livré la totalité des personnels politiques ayant gouverné de 1961 à nos jours. Tous ces corrompus criminels responsables de la morts de dizaines de millions de bébés africains.
Y compris donc les Verts, les socialistes et le communistes de 1997-2002 responsables de 15 millions de morts en cinq ans.

Le Nuremberg de l'Afrique jugera les Jack Lang, les Roland Dumas, les Marie-Georges Buffet, tous ces corrompus que la « juge » Eva Joly épargna de son réquisitoire. Elle qui travaille avec le raciste Mamère et les colonialistes Verts à perpétuer notre esclavage.

Mais nous avons confiance dans le peuple de France : les Français renverseront Sarkozy et mettront à bas ce fascisme organisé et secret qu'est le France à fric.
De toute façon, les Français n'ont même pas le choix : l'arrivée de Nicolas Sarkozy en 2007, c'est la prise des commandes par tous les gangsters fascistes qui limitaient leurs barbouzeries racistes à l'Afrique.
Maintenant, la délinquance raciste elle est organisée sous l'égide du délinquant raciste Brice Hortefeux.



Laurent GBAGBO. - Je ne pose jamais de préalable à une discussion. Il faut aller au fond des choses. Moi je constate que les règles en vigueur dans ce pays, qui n'ont jamais été discutées par qui que ce soit, font que je suis président de la République. Je mettrai ça sur la table. Avant, personne ne se plaignait du Conseil constitutionnel.
Outre la Cédéao, l'organe financier régional, l'Umoa, a décidé de transférer une partie des pouvoirs à Alassane Ouattara…

Réponse révolutionnaire :
La CEDEAO ? Le Club Esclavagiste Des Exécuteurs Assassins Oubliés ? L'UMOA ? L'Union Militaire des Obligeants Assassins .?
Ce que font ces saboteurs de l'Afrique, c'est de précipiter l'AFRICATION de nos économies.
Nous allons rendre aux Africains ce qui leur appartient : les terres, les usines, les ateliers, les ports, les mines, tous les outils.
Nous allons nous partager – à égalité - ce dont nous disposons.
Par ailleurs, l'attaque économique Sarkozy-Ouattara nous pousse vers l'AFRO !
Nous allons à grand pas vers notre monnaie africaine.
J'en profite pour vous annoncer une grande nouvelle : à la fin du mois, les salaires CFA de tous les fonctionnaires vont être divisés par deux.
Il est intolérable que des privilèges puissent diviser notre peuple.
En compensation, une somme de 200 Afros sera versée pour chaque personne plus 100 par enfant. Le cours de l'Afro étant approximativement fixé – pour commencer – à 100 FCFA.
Cette somme équivalente à 20000 FCFA sera sous forme de BONS ALIMENTAIRES.
Il va de soit que toute tentative de faussaires sera considéré comme criminelle et punie en conséquence.
Si la CEDEAO, si le Club Esclavagiste Des Exécuteurs Assassins Oubliés veut continuer ses provocations, tous ceux qui soutiennent ce club en paierons le prix fort.
Nous appelons déjà les peuples de chacun des pays qui se sont rangés avec les bourreaux à CONSTRUIRE LA DELEGATION GENERALE REVOCABLE.
Nous appelons tous ces peuples à désigner un délégué révocable pour 25 délégateurs.
Et à construire un gouvernement de rechange.
C'est NOTRE réponse à la CEDEAO !
Nous aiderons financièrement tous les pays ayant RENVERSE LEUR GOUVERNEMENT COMPRADORE !
Laurent GBAGBO. - C'est gênant, mais il y a toujours une solution. Dans ce domaine qui est très délicat, il faut mieux ne pas parler. Mais ce n'est pas la Banque centrale africaine qui paye les salaires des fonctionnaires. C'est l'argent de la Côte d'Ivoire. La décision de l'Umao n'a aucun sens.
Vous mettez aussi en cause l'objectivité de l'ONU, dont vous demandez le départ. Comment comptez-vous forcer l'Onuci à partir ?
Réponse révolutionnaire : Nous ferons partir l'ONUCI en faisant déserter les malheureux soldats qui en sont les otages.
Nous accorderons l'asile à chaque soldat désertant. Nous lui donnerons la nationalité ivoirienne. Y compris pour les membres de leur famille qu'ils appelleront à leurs côtés.
Ils seront appelés CITOYENS D'HONNEUR et auront leurs noms sur le site gouvernemental de la Côte d'Ivoire. Cette désertion des troupes de l'ONUCI sera comparée à celle des valeureux déserteurs ayant fui l'armée de Hitler, ils seront comparés aux valeureux soldats de la Wermacht de Brest qui complotaient contre leurs chefs nazis.
Les autres seront pris en photos et dénoncés internationalement sur tous les blogs consultables par leurs pays. Avec leurs noms !
Nous appellerons les peuples à se soulever.
Les Haïtiens auraient du appeler les Népalais à se soulever contre leurs oppresseurs maoïstes de droite, maoïstes arrivistes. Ces criminels qui ont envoyé, en Haïti, un corps malade, un groupe de soldats atteints du choléra.
Il faut renverser ce gouvernement népalais.
Nous en ferons autant pour tous ceux qui nous agresserons.
J'en profite pour appeler le courageux peuple de France à renverser Nicolas Sarkozy au plus tôt.
Et à renvoyer aux poubelles de l'Histoire la totalité de leurs politiciens corrompus.
Seuls de nouveaux leaders, femmes, hommes, jeunes pourront avoir l'humanité nécessaire au grand partage.



Laurent GBAGBO. - Je l'ai dit. J'ai demandé ce départ par voie diplomatique et nous l'obtiendrons par voie diplomatique. On va discuter. Ce n'est pas par la guerre que l'on va obtenir cela. Ici, l'ONU et son chef se sont montrés partisans. Or l'ONU devait être une force impartiale. Ces forces sont maintenant partisanes, on se demande ce qu'elles font là.
Vous vous sentez victime d'un complot ?

Réponse révolutionnaire : Je me sens ? Mon analyse n'est pas basée sur des sensations. Mais sur des faits. Thomas Sankara ne s'est pas « senti » assassiné par Blaise Compaoré !!!
Nous ne sentons pas les USA et la France, nous les voyons préparer la guerre contre l'Afrique !
CE SONT DES FAITS !
Et ces gouvernements ne se sentiront pas renversés par leurs peuples, ils le seront RELLEMENT !
Laurent GBAGBO. - Avant qu'on aille aux élections, j'avais demandé que l'accord de Ouagadougou soit appliqué. Si j'ai fait ma part, je demande que les autres fassent leur part en désarmant. Cela n'a pas été fait. Puis tout le monde s'entête pour que l'on vote quand même. Là, on peut parler du début du complot. On me dit : le désarmement, ce n'est pas très grave et moi-même je n'avais pas de raison de douter des rebelles avec lesquels je gérai la sortie de crise et qui se comportaient de façon loyale. Je ne pensais pas qu'ils utiliseraient les armes pour pervertir les élections à venir. Ensuite les institutions sont en place. Elles proclament le résultat et là tout le monde dit que c'est Alassane Ouattara qui est reconnu…
Qui sont les acteurs de ce complot ?

Réponse révolutionnaire : La liste serait trop longue. Allez consulter, pour commencer, la liste des assassins de Patrice Lumumba, puis la liste complète des tentatives d'assassiner ou de renverser Sékou Touré....
pour les derniers épisodes du complot.....
Laurent GBAGBO. - C'est surtout l'ambassadeur de France et l'ambassadeur des États-Unis. (…). Ils sont allés chercher Youssouf Bakayako, le président de la Commission électorale indépendante, pour le conduire à l'hôtel du Golf qui est le quartier général de mon adversaire. Là-bas, alors qu'il se trouve hors délais et tout seul, ce qui est grave, on apprend qu'il a dit à une télévision que mon adversaire est élu. Pendant ce temps-là, le Conseil constitutionnel travaille et dit que Laurent Gbagbo est élu. À partir de là, Français et Américains disent que c'est Alassane Ouattara. C'est tout ça que l'on appelle un complot.
C'est le discours que vous tiendrez mardi à la délégation de chefs d'État envoyée en Côte d'Ivoire par la Cédéao ?

Réponse révolutionnaire : Je dirai à ces gens : il est encore temps pour vous de revenir dans le genre humain. De quitter ce statut de harki qui va vous coller à la peau pour le reste de vos vies.

Laurent GBAGBO. - Ce sont les faits ! Et je dirai les faits en toutes circonstances ! Je ne cherche pas à convaincre. Je leur dis de vérifier la matérialité des faits. Quand les gens se détachent des faits, c'est qu'ils ne veulent pas la vérité. Je ne comprends pas pourquoi ils cherchent à créer un conflit, (…) pourquoi ils poussent à un affrontement interne.
Le porte-parole du gouvernement évoque un risque de guerre civile si la Cédéao intervient, un risque pour les communautés étrangères, africaines et européennes, vivant en Côte d'Ivoire…

Réponse révolutionnaire : Ce sont des calomnies. Nous sommes africains et nous allons apprendre la délégation à tous les travailleurs de Côte d'Ivoire qui sont venus d'un autre pays.
Nous allons leur apprendre le B-A-BA de la révolution anti-coloniale.
Ainsi, les volontaires pourront retourner au Burkina Faso renverser Compaoré, retourner au Sénégal renverser le fondateur de la dynastie avant que fiston ne soit couronné etc etc …
Nous sommes des Africains et les seules frontières qui subsisteront sont les frontières naturelles que sont les fleuves.
Nous sommes des Africains et à terme, toute l'humanité redeviendra africaine !
Sans aucune frontière !
Laurent GBAGBO. - S'il y a un désordre intérieur, une guerre civile, il y aura des risques, car nous n'allons pas laisser piétiner notre droit, notre Constitution, ça il faut que cela sorte de la tête des gens. Nous n'avons pas peur. C'est nous qui sommes agressés. C'est nous qui avons le droit pour nous. Jusqu'où ceux qui nous agressent sont-ils prêts à aller ? Quand j'ai été attaqué en 2002, nous n'avons vu ni la France, ni les États-Unis, ni la Cédéao prendre la moindre sanction. Les agresseurs de l'époque étaient connus. Tout le monde était sourd et muet, comme les singes de la parabole. Ce qui se passe aujourd'hui est la continuation de l'agression de 2002. Aujourd'hui ils retrouvent tous la parole et ils disent «haro sur Gbagbo». Mais Gbagbo, il a le droit avec lui !
L'ONU parle tout de même de 173 morts dans des affrontements, de cas d'enlèvements, d'exécutions extrajudicaires…
Réponse révolutionnaire : Votre journal semble aveugle. Quand - jeudi dernier - des putschistes attaquaient les forces régulières de l'État de Côte d'ivoire, d'où sont venues les consignes qui vous ont interdit de comptabiliser le nombre de NOS victimes.
Qui vous a empêché de compter le nombre de policiers, de militaires ivoiriens morts.
Morts sous les balles des Kalachnikov des putschistes de l'Hôtel du Golf.
A moins que votre "173" ne les incluse ?
Quelle est la réponse .?
Laurent GBAGBO. - En 2000, quand j'ai pris le pouvoir, les mêmes gens avaient sorti des histoires de charnier à Yopougon, des assassinats. On avait demandé à l'ONU de faire une enquête. Il y avait eu un rapport. Le fond du débat aujourd'hui, c'est : qui est élu ? Et comme on ne veut pas de ce débat, on glisse vers les entraves aux droits de l'homme, les assassinats. Il faut constater la similitude entre 2000 et 2010. Je vais demander au ministre de la Justice d'ordonner des enquêtes. On n'a pas peur de ce débat.
La CPI pourrait-elle se joindre à cette enquête ?

Réponse révolutionnaire : La CPI est un ramassis de gangsters menteurs, truqueurs, partiaux au service des esclavagistes.
Ils sont à la justice ce que le juge Bruguière est à l'enquête de police sur le génocide au Rwanda : des négationnistes !
Laurent GBAGBO. - Lors des discussions de paix de Marcoussis en janvier 2003, un chef d'État voisin, qui vient d'être réélu à 80 %, avait déjà dit que je devais être livré à la CPI. C'était succulent venant de lui. Peut-être aurais-je dû me faire élire à 80 %, j'aurais été moins suspect. Aujourd'hui, en 2010, c'est le même scénario. Je ne suis pas surpris. Il y a un complot qui vise à installer Ouattara au pouvoir.
Des pays africains aussi, comme le Nigeria, demandent votre départ…
Réponse révolutionnaire : Le peuple du Nigeria demande quelque chose ?
Ce que je pense, c'est que lé départ que le peuple du Nigeria va demander aura de grandes chances d'être celui du gouvernement ….. du Nigeria.
Laurent GBAGBO. - Je ne veux pas parler de cela. Dans les réunions des pays africains, les représentants des pays occidentaux sont plus nombreux dans les couloirs que les Africains. Les pressions sont énormes. On n'en peut plus. Et quand on subit ce que je subis, on se dit que Mugabe (toujours président du Zimbabwe, malgré sa défaite aux élections, NDLR) n'avait pas totalement tort

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