L'observateur attentif peut en conclure que l'angoisse de voir les banlieues françaises s'organiser avec des Service d'Ordre du genre Malcolm X et des banderoles "Troupes Françaises Hors d'Afrique" sème la panique dans toute la France à fric.
Les esclavagistes commencent à préférer le formois compradore Laurent Gbagbo plutôt que l'auto-organisation populaire qui est l'étape prochaine de leur guerre contre l'Afrique.
On remarquera (en tout cas pour les parties non mises entre crochets et qui manquent sur la page du Figaro, que Laurent Gbagbo - en tant que formois compradore - reste dans les limites d'un légalisme démobilisateur.
Il recommence ses erreurs de 2004
===j'écrivais ce texte inédit, mercredi, juste après l'audition de l'interview sur RMC de Charles Bla Goudé.
Gbagbo et Blé Goudé recommencent leurs erreurs de 2004 ! Les patriotes sont atterrés.
Laurent Gbagbo avait pourtant bien pris son virage : ce naïf avait commencé par accepter une « commission électorale indépendante » formée de HARKI Bolloré, de larbins de l'Occident esclavagiste et de pantins de l'ONUCI. Il s'était fait rouler dans la farine par cette « commission de trucage des votes ivoiriens en faveur des colons ».
Tricheries à Bouaké 100 000 votes Ouattara qui tombe du ciel dans le trajet jusqu'à Abidjan et qui doublent son score officiel ! Tricheries partout !
Ce fut Laval FMI Ouattara.
Un vote non révocable est déjà une tricherie. Mais cela ne suffisait pas !
Une tentative de putsch s'en est en-suivie avec attaque de la RTI, radio télévision de la Côte d'Ivoire par des éléments armés de kalachnikovs ayant pris la précaution de se protéger par des naïfs civils appelés à « manifester pacifiquement » par Guillaume Soro, Anne Oulotto et FMI Ouattara/
De nombreux morts parmi les putschistes, les forces de l'ordre et – surtout – parmi les naïfs envoyés comme boucliers humains au service de l'Occident.
Mais le putsch retomba comme soufflé : le peuple d'Abidjan ne voulait pas voir les mercenaires de la Guerre de Partition venir faire leur guerre fasciste dans la plus grande ville du pays.
Le résultat fut à la hauteur des attentes des patriotes africains : Laurent Gbagbo demanda le départ de la Licorne française et de l'ONUCI impérialistes.
Mais, ce lundi, les gangster de l'ONU annoncèrent qu'ils passaient outre.
En bon français, cela s'appelle une déclaration de guerre. Et en terme « diplomatique », les 10 000 hommes de guerre de l'ONUCI prenaient le statut de TROUPES D'INVASION.
La guerre des capitalistes esclavagistes était déclarée.
Il fallait une réponse à la hauteur : la mobilisation de tous les jeunes, de tous les pauvres, de tous les patriotes d'Afrique et de notre Terre. Il fallait immédiatement appeler à soutenir ce gouvernement et ce pays victime d'une tentative de Coup d'Etat fasciste ONUCI.
Il fallait appeler à la délégation générale révocable tous les peuples du monde : menacer tous les gouvernements complices d'être RÉVOQUÉS par un mouvement populaire appuyés sur des délégués révocables – un système initié par la Commune de Paris et la Révolution russe de 1917.
Il fallait – dès ce lundi – commencer à appeler toute la jeunesse de France à répondre aux menaces de Sarkozy par de gigantesques manifestations pacifiques exigeant « Troupes Françaises Hors d'Afrique ». Des manifestations partant des quartiers pauvres et convergeant – munies de services d'ordre aussi puissants que ceux de Malcolm X – vers les centre-ville.
A une déclaration de guerre coloniale, il fallait répondre par une lutte sociale de tous les pauvres contre le capitalisme.
Dès ce lundi, un Laurent Gbagbo héritier de Lumumba, de Ben Bella, de Guevara, de Sankara, aurait déclaré la guerre psychologique à Nicolas Sarkozy : « vous nous avez donné trois jours pour partir et laisser le larbin du FMI Ouattara devenir le harki-Bolloré à votre service ! Mais qui êtes-vous ? Un « président » récusé par les TROIS QUARTS de votre pays. Un pseudo-président récusé par presque la moitié de vos propres électeurs. Un pantin corrompu par Vincent Bolloré. »
Dès lundi, un Gbagbo aurait pu enchainer son refus de Licorne par une attaque psychologique puissante. Il aurait pu appeler Sarkozy « faux président corrompu ». Il aurait pu plaindre les CHÔMEURS de France victimes de ce président. Il aurait pu plaindre les jeunes de France privés d'avenir.
Il aurait pu prendre en considération les mobilisations de l'automne et dire à Sarkozy : « Vous étiez sur le point de voir un Mai 68 ! » et vous venez donner des leçons ici en Afrique.
Tous les sondages montrent que moins d'un tiers des sondés vous soutiennent actuellement. Et vous croyez que votre peuple – sans réagir – va vous laisser maintenir en Afrique les tueurs de 2004, les assassins de l'Hotel Ivoire.
Un Gbagbo combattif aurait démasqué Alliot Marie comme criminelle de guerre. Il aurait demandé des nouvelles du général Poncet. Il aurait demande des nouvelles du jeune sniper de Rouen, le jeune tireur des étages de l'Hotel Ivoire qui avait – dans sa fuite – oublié ses papiers.
Un Gbagbo combattif aurait pu – en profitant de l'attention internationale actuelle sur la Cote d'Ivoire - montrer aux caméras la copie des papiers oubliés, le plan de la place. Les preuves des crimes de 2004, les crimes de Chirac.
Mais non, le pleutre de 200'4 est revenu !
La catastrophe recommence ! Pas un mot sur les gangsters Bolloré et le voilà maintenant – piteux – qui faut des avances à l'assassin Ouattara
Au lieu de faire l'unité populaire anti-colonialiste, le voilà qui propose l'unité avec le larbin du FMI !!! Le peuple ivoirien ne va encore plus rien comprendre !!!
« IL TEND LA MAIN A ALASSANE OUATTARA » égrenent tous les médias colonialistes !!!!
Mais cela ne suffisait pas, le voilà qui demande une commission avec …. l'ONU !!!!
La classe formoise, la classe des diplômés africains fabrique vraiment des politiciens piteux.
On comprend qu'il craigne d'appeler son PEUPLE A L'AUTO-ORGANISATION !!!
On comprend facilement pourquoi le FPI n'a pas la délégation générale révocable dans son projet politique !!! On comprend pourquoi ses partisans REFUSENT LA REVOCABILITE !
Laurent Gbagbo, depuis lundi, par son silence, depuis ce mardi par ses déclarations compradores est en train de creuser sa tombe. Il vient de commettre les MÊMES ERREURS que Moussa Dadis Camara a commise.
En effet, lorsqu'un leader TOURNE LE DOS A SON PEUPLE et commence les TRACTATIONS avec les ENNEMIS DE L'AFRIQUE, ces ennemis comprennent que CE LEADER A DAVANTAGE PEUR DES PAUVRES QUE DES RICHES ENVAHISSEURS.
C'est cela la mentalité compradore. La mentalité Tchang Kai Tchek !!!!
Ce mardi, Gbagbo vient, comme il l'a fait en 2004 après l'Ivoire de se « Kuomintanguiser » !!!
Pour défendre sa classe sociale – les diplomés larbins de l'Occident -
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Ce texte que j'hésitais à publier, cette interview faussement débonnaire accordée à Tanguy Berthomet me pousse à le mettre en lumière.
Où est l'appel aux patriotes, l'appel à la mobilisation générale, à l'auto-organisation, au renversement de Biya, au renversement de Sarkozy, au renversement de toute cette pourriture esclavagiste ?
Laurent Gbagbo : «Il y a un complot contre moi»
Mots clés : Interview, CÔTE-D'IVOIRE, Laurent Gbagbo
Par Tanguy Berthemet
26/12/2010 | Mise à jour : 21:06 Réactions (24)
Laurent Gbagbo, le 4 décembre dernier, lors de la cérémonie d'investiture présidentielle au palais d'Abidjan. Crédits photo : Sunday Alamba/APINTERVIEW EXCLUSIVE - Le président ivoirien sortant rejette les menaces d'intervention militaire brandies par ses voisins.
La menace d'une intervention militaire en Côte d'Ivoire se précise. Vendredi, à l'issue d'un sommet exceptionnel de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), les présidents de la région ont à nouveau enjoint Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir. La Cédéao s'est dite prête à utiliser la «force légitime» et a évoqué des poursuites internationales contre les responsables des violences à Abidjan. Une mission diplomatique est attendue mardi dans la capitale économique ivoirienne, composée des présidents béninois, sierra-léonais et cap-verdien, pour tenter de convaincre le président sortant de quitter le pouvoir.
LE FIGARO. - La Cédéao a menacé d'utiliser la force si vous ne renonciez pas au pouvoir. Prenez-vous cette annonce au sérieux ?
Laurent GBAGBO. - Toutes les menaces doivent êtres prises au sérieux. Mais, en Afrique, ce serait bien la première fois que des pays africains seraient prêts à aller en guerre contre un autre pays parce qu'une élection s'est mal passée ! (...) . Si on devait aller en guerre dans tous ces cas-là, je crois que l'Afrique serait perpétuellement en guerre. Donc je prends au sérieux les menaces mais je reste tranquille. J'attends de voir.
Vous ne croyez donc pas à la possibilité d'une intervention militaire ?
Les gens peuvent déraper. Mais ils ont aussi décidé de m'envoyer une délégation. (...) ... selon cette Constitution, c'est moi qui suis élu président de la République de Côte d'Ivoire. C'est tout, et c'est simple.
Est-ce pour vous la condition préalable à une solution pacifique ?
'...) Moi je constate que les règles en vigueur dans ce pays, qui n'ont jamais été discutées par qui que ce soit, font que je suis président de la République. (...)
Outre la Cédéao, l'organe financier régional, l'Umoa, a décidé de transférer une partie des pouvoirs à Alassane Ouattara…
C'est gênant, mais il y a toujours une solution. (... ) Mais ce n'est pas la Banque centrale africaine qui paye les salaires des fonctionnaires. C'est l'argent de la Côte d'Ivoire. La décision de l'Umao n'a aucun sens.
Vous mettez aussi en cause l'objectivité de l'ONU, dont vous demandez le départ. Comment comptez-vous forcer l'Onuci à partir ?
Je l'ai dit. J'ai demandé ce départ par voie diplomatique et nous l'obtiendrons par voie diplomatique. On va discuter. Ce n'est pas par la guerre que l'on va obtenir cela. Ici, l'ONU et son chef se sont montrés partisans. Or l'ONU devait être une force impartiale. Ces forces sont maintenant partisanes, on se demande ce qu'elles font là.
Vous vous sentez victime d'un complot ?
Avant qu'on aille aux élections, j'avais demandé que l'accord de Ouagadougou soit appliqué. Si j'ai fait ma part, je demande que les autres fassent leur part en désarmant. Cela n'a pas été fait. Puis tout le monde s'entête pour que l'on vote quand même. Là, on peut parler du début du complot. On me dit : le désarmement, ce n'est pas très grave et moi-même je n'avais pas de raison de douter des rebelles avec lesquels je gérai la sortie de crise et qui se comportaient de façon loyale. Je ne pensais pas qu'ils utiliseraient les armes pour pervertir les élections à venir. Ensuite les institutions sont en place. Elles proclament le résultat et là tout le monde dit que c'est Alassane Ouattara qui est reconnu…
Qui sont les acteurs de ce complot ?
C'est surtout l'ambassadeur de France et l'ambassadeur des États-Unis. [(…)]. Ils sont allés chercher Youssouf Bakayako, le président de la Commission électorale indépendante, pour le conduire à l'hôtel du Golf qui est le quartier général de mon adversaire. Là-bas, alors qu'il se trouve hors délais et tout seul, ce qui est grave, on apprend qu'il a dit à une télévision que mon adversaire est élu. Pendant ce temps-là, le Conseil constitutionnel travaille et dit que Laurent Gbagbo est élu. À partir de là, Français et Américains disent que c'est Alassane Ouattara. C'est tout ça que l'on appelle un complot.
C'est le discours que vous tiendrez mardi à la délégation de chefs d'État envoyée en Côte d'Ivoire par la Cédéao ?
Ce sont les faits ! Et je dirai les faits en toutes circonstances ! Je ne cherche pas à convaincre. Je leur dis de vérifier la matérialité des faits. Quand les gens se détachent des faits, c'est qu'ils ne veulent pas la vérité. Je ne comprends pas pourquoi ils cherchent à créer un conflit, [(…)] pourquoi ils poussent à un affrontement interne.
Le porte-parole du gouvernement évoque un risque de guerre civile si la Cédéao intervient, un risque pour les communautés étrangères, africaines et européennes, vivant en Côte d'Ivoire…
S'il y a un désordre intérieur, une guerre civile, il y aura des risques, car nous n'allons pas laisser piétiner notre droit, notre Constitution, ça il faut que cela sorte de la tête des gens. Nous n'avons pas peur. C'est nous qui sommes agressés. C'est nous qui avons le droit pour nous. Jusqu'où ceux qui nous agressent sont-ils prêts à aller ? Quand j'ai été attaqué en 2002, nous n'avons vu ni la France, ni les États-Unis, ni la Cédéao prendre la moindre sanction. Les agresseurs de l'époque étaient connus. Tout le monde était sourd et muet, comme les singes de la parabole. Ce qui se passe aujourd'hui est la continuation de l'agression de 2002. Aujourd'hui ils retrouvent tous la parole et ils disent «haro sur Gbagbo». Mais Gbagbo, il a le droit avec lui !
L'ONU parle tout de même de 173 morts dans des affrontements, de cas d'enlèvements, d'exécutions extrajudicaires…
En 2000, quand j'ai pris le pouvoir, les mêmes gens avaient sorti des histoires de charnier à Yopougon, des assassinats. On avait demandé à l'ONU de faire une enquête. Il y avait eu un rapport. Le fond du débat aujourd'hui, c'est : qui est élu ? Et comme on ne veut pas de ce débat, on glisse vers les entraves aux droits de l'homme, les assassinats. Il faut constater la similitude entre 2000 et 2010. Je vais demander au ministre de la Justice d'ordonner des enquêtes. On n'a pas peur de ce débat.
La CPI pourrait-elle se joindre à cette enquête ?
Lors des discussions de paix de Marcoussis en janvier 2003, un chef d'État voisin, qui vient d'être réélu à 80 %, avait déjà dit que je devais être livré à la CPI. C'était succulent venant de lui. Peut-être aurais-je dû me faire élire à 80 %, j'aurais été moins suspect. Aujourd'hui, en 2010, c'est le même scénario. Je ne suis pas surpris. Il y a un complot qui vise à installer Ouattara au pouvoir.
Des pays africains aussi, comme le Nigeria, demandent votre départ…
Je ne veux pas parler de cela. Dans les réunions des pays africains, les représentants des pays occidentaux sont plus nombreux dans les couloirs que les Africains. Les pressions sont énormes. On n'en peut plus. Et quand on subit ce que je subis, on se dit que Mugabe (toujours président du Zimbabwe, malgré sa défaite aux élections, NDLR) n'avait pas totalement tort.
Il ne veut pas parler du Nigéria ?
NOTRE REPONSE C'EST : AU NIGERIA "KICK OUT THE GOVERNEMENT !!!"
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