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lundi 19 janvier 2015

Franz-Olivier Giesbert et l'attaque au gaz en Syrie: Quand un journaliste crève l'abcès d'une propagande sans preuves, ses collègues regardent ailleurs

Victimes de l'attaque chimique de Goutha
présentation Yanick Toutain
Revactu
19/1/15


Je poserais - s'il m'entendait - la question à Franz-Olivier Giesbert des mois qu'il va attendre encore avant de nous dire la vérité sur d'autres choses que sur la Syrie : vérité sur Boubaker Al Hakim et la non-interpellation de SON réseau islamofasciste après le 18 décembre, vérité sur Iyad Ag Ghali dont les milices criminelles multiplient les attaques depuis décembre, avec, évidemment les 20 millions d'euros à lui versés par Hollande en octobre 2013. En ajoutant, au passage l'impunité qu'il a obtenue de IBK, le président malien sur ordre du président français.Vérité sur les terroristes du Mali - d'autres - qui avaient enlevé Lazarevic et qui viennent d'être libérés juste après leur otage.
Vérité aussi sur la répresssion qui frappe les anti-Franceàfric, les anti-Bolloré, les anti-ONUCI, les anti-LICORNE, les anti-violences à enfants dans les écoles.
 
Franz-Olivier Giesbert pourrait commencer par faire connaître cette vidéo.

6/08/2014

Hollande-Valls nomment une agresseuse d'enfants comme ministre de l'Education Nationale : Najat Vallaud-Belkacem se vantait de taper ses jumeaux de 5 ans chez JJ Bourdin en mai dernier


 Fran



C'est ce article Wikipédia qui m'a fait connaître l'article qui suit
Revenant sur un document des services de renseignement français présenté le 2 septembre 2013 par Jean-Marc Ayrault comme apportant la preuve d'une attaque « massive et coordonnée » de la part du pouvoir syrien, Bernard Squarcini, ancien directeur central du renseignement intérieur, souligne ses points faibles et « combien cette note de notes n’est pas conclusive et certainement pas suffisante pour fonder, de manière imparable, la nécessité de déclencher des bombardements de représailles »36.Carte des attaques chimiques dans le secteur de Damas le 21 août 2013. (source : Maison-Blanchedépartement d'État).
En décembre 2013, le journaliste d'investigation Seymour Hersh révèle que l'administration américaine, afin de mieux soutenir les accusations contre le régime de Bachar el-Assad, aurait volontairement dissimulé lors de ces événements que le groupe djihadiste Front al-Nosra disposait de gaz sarin37. D'après le journaliste, Barack Obama aurait également accusé le régime en s'appuyant non sur des communications interceptées au moment de l'attaque, mais sur des interceptions réalisées en décembre 2012 et analysées a posteriori. La direction du renseignement national dément ces affirmations38.
En janvier 2014, Richard Lloyd, ancien inspecteur de l'ONU spécialiste des missiles, et Theodore Postol, professeur au MIT, publient un rapport de 23 pages39 selon lequel le régime syrien ne peut être tenu responsable du massacre. Ils ont pour cela étudié des « centaines » de photos et des vidéos d'ogive, de restes de roquettes, d'impacts sur le sol, et de barils contenant le gaz sarin, publiées sur Internet, et se sont livrés à une analyse physique interne qui a permis, selon le docteur George Stejic, directeur des laboratoires Tesla qui emploient Richard Lloyd, d'établir le volume de gaz sarin utilisé, la portée des missiles, leur direction ainsi que l'endroit d'où ils ont été tirés. Le rapport contredit le rapport américain, notamment en affirmant que les roquettes tirées étaient de courte portée, une conclusion que François Géré, directeur de l'Institut français d'analyse stratégique (Ifas), juge « crédible », d'autant plus qu'elle est évoquée par le rapport final de l'ONU. Or, le rapport américain affirme que les roquettes ont été tirées depuis le « coeur » du territoire contrôlé par le régime à Damas : au contraire, tout point situé à deux kilomètres des impacts se situe en territoire rebelle. Mais d'après François Géré et Olivier Lepick, il est probable que le régime ait avancé ses vecteurs de lancement au plus près des positions adverses, pour réduire le temps de passage au-dessus de ses propres troupes et ainsi diminuer les risques de bavure. Olivier Lepick affirme par ailleurs : « Ce rapport repose sur beaucoup d'hypothèses très difficiles à vérifier d'un point de vue technique, telles que la portée des missiles, la distance qu'ils ont parcourue et le calcul des charges de propulsion ». De son côté, l'ONU ne souhaite pas commenter le rapport29.
En juin 2014, dans un éditorial du journal Le Point, Franz-Olivier Giesbert, affirme en citant Richard Lloyd, que seuls les rebelles djihadistes ont pu perpétrer l'attaque chimique de Ghouta. Il accuse notamment le quotidien Le Monde et le gouvernement français, d’avoir désigné sans preuves, afin de justifier d'éventuelles frappes à venir, le régime de Bachar al-Assad40,41.





FOG : Ayons le courage de le dire...

Le Point - Publié le 

Éducation, djihadistes en Syrie et en Irak, Front national... Franz-Olivier Giesbert nous livre sa vision de l'actualité qui a secoué le monde cette semaine. 
L'éditorial de Franz-Olivier Giesbert

Afin de protester contre les restrictions budgétaires décidées depuis plusieurs années par le ministère de l'Éducation nationale, 80% des professeurs du collège d'enseignement privé de Tinténiac, situé à 25 km au nord de Rennes, ont fait grève en 2011.
Afin de protester contre les restrictions budgétaires décidées depuis plusieurs années par le ministère de l'Éducation nationale, 80% des professeurs du collège d'enseignement privé de Tinténiac, situé à 25 km au nord de Rennes, ont fait grève en 2011. © Damien Meyer / AFP
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La presse et l'éducation sont deux univers où la parole devrait être libre. Force est de constater qu'elles sont devenues les fiefs de la nouvelle bien-pensance, nourrissant les affres navrantes d'un pays qui, de plus en plus, veut se barricader contre tout - l'Europe, la mondialisation, les produits chinois, le rêve américain ou le réalisme allemand.
Où est passé l'esprit critique, longtemps présenté, à tort, comme une invention française ? La "moutonnaille", bête noire de Rabelais, a pris le pouvoir dans le monde des idées : désormais, tout le monde est prié de devenir aveugle, protectionniste, souverainiste, europhobe et populiste. À droite comme à gauche, telle est l'idéologie qui, hélas, devient dominante.
Les exemples de dénis sont devenus innombrables. Arrêtons-nous sur trois cas édifiants.
1. Quitte à passer pour un islamophobe aux yeux des âmes pures de la bonne presse, ne nous tortillons plus pour dire que les djihadistes sont les nouveaux barbares. Les ennemis absolus. À l'égard des intégristes aux mains rouges d'Irak ou de Syrie, il est temps que les grandes puissances rompent avec ce fatalisme qui les déshonore.
Sur le régime de Bachar el-Assad, la cause est entendue : il est immonde. Mais faut-il pour autant faciliter la tâche des djihadistes sunnites, as de l'égorgement, qui, tout en prenant le contrôle du nord de l'Irak, cherchent à renverser le pouvoir syrien pour liquider les chiites dans la foulée ? La réponse est non. Au lieu de quoi nous acceptons toutes les désinformations, pourvu qu'elles aillent dans le sens que nous voulons donner à l'Histoire.
Quand "Le Monde" a révélé l'attaque chimique de la Ghouta, qui a fait plusieurs centaines de morts, rien ne prouvait qu'elle avait été perpétrée par le régime d'Assad, il est vrai capable de tout, surtout du pire. Damas en a pourtant été accusé par le journal, le gouvernement français et les services secrets américains, ce qui permettait de justifier les frappes à venir. Or un long rapport scientifique du Massachusetts Institute of Technology (MIT) établi par Richard Lloyd, un ancien inspecteur de l'Onu, assure, après avoir étudié notamment les lanceurs, que les tirs ne pouvaient provenir que des zones rebelles, autrement dit djihadistes. Bien sûr, on a mis un mouchoir dessus : circulez, y a rien à voir, a décrété notre bonne presse. De même, quand le grand journaliste américain Seymour Hersh a découvert que le groupe djihadiste Front al-Nosra disposait de gaz sarin, information que Barack Obama se serait empressé de dissimuler, c'est à peine si l'information a été relayée.
2. Les professionnels de l'anti-frontisme ont involontairement servi les intérêts du FN. Ce fut vrai de l'auteur de ces lignes, dans le passé, et ça l'est aujourd'hui de tous ceux qui, la morale en bandoulière, ont fait un métier de la dénonciation des dérapages du "F haine", comme ils disent.
Dans "Marine Le Pen vous dit merci !" (1), petit livre rouge de colère et d'intelligence, Jean-François Kahn met le doigt sur l'une des raisons principales du succès du Front national : la France s'est prise en grippe. "Dans aucun pays, écrit-il, l'autoflagellation ne produit une telle jouissance. On se vomit comme d'autres se grisent."
Les incantations contre le fascisme ou le retour de la "bête immonde" n'ont fait que mettre plus de fioul encore dans la chaudière lepéniste. D'autant que la fille n'est pas le père, ça crève les yeux, sauf ceux des marchands de bonne conscience. La première veut le pouvoir, le second, dans la tradition tribunicienne, ne songeait qu'à entretenir la flamme extrémiste.
Au lieu de moraliser sans cesse, que ne met-on en pièces le programme économique débile du FN ! Il est vrai que ses pires ennemis ont parfois le même. On ne peut donner tort à JFK quand il écrit qu'on a "fabriqué", nous autres journalistes notamment, ce Front national qui obtient désormais 30 % des voix des moins de 30 ans. Mais la liste des coupables est longue et on n'est pas obligé d'approuver celle de Kahn, notamment quand il s'en prend à tout ce qui peut ressembler, de près ou de loin, à des libéraux.
3. Les médias et notre système éducatif sont pour beaucoup dans la dépression française. Dans un livre aussi implacable que revigorant, "La France au défi" (2), Hubert Védrine fait écho à JFK quand il évoque le "verrouillage" qui amène notamment les journalistes et les enseignants à dénoncer sempiternellement les tares de la société et la mondialisation du pays. Sans oublier l'entreprise d'où viendraient tous nos malheurs.
Pour guérir le mal, il faut commencer par le nommer. C'est ce que vient de faire François Fillon, cette semaine : "Les universités françaises sont des foyers de marxisme." Cela restera comme une des grandes phrases de l'année. Mais qu'on lui donne vite une armure, il va déguster...

1. Plon. 2. Fayard.



COMPLEMENTS


Le massacre de la Ghouta est un bombardement à l'arme chimique au gaz sarin9 qui s'est produit le21 août 2013 pendant la guerre civile syrienne et a frappé les banlieues orientale et occidentale de Damas enSyrie dans l'ancien oasis de la Ghouta tenue par l'Armée syrienne libre. L'attaque a fait entre 322 et 1 729 mortsselon l'opposition et Médecins sans frontières, une grande partie des victimes étant des civils. Le gouvernement syrien et l'opposition armée se rejettent mutuellement la responsabilité des bombardements. Les gouvernementsaméricainfrançaisisraéliensuédoisbritanniqueturccanadien et la Ligue des États arabes condamnent le régime syrien. La Russie et l'Iran condamnent l'opposition. Le conseil de sécurité de l'ONU a déclaré vouloir faire la lumière sur ces accusations10. Si le nombre de morts est confirmé, ce serait l'attaque chimique la plus meurtrière depuis le massacre de Halabja et la deuxième bataille d'al-Faw en 1988. La Syrie n'est pas signataire de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques signée en 1993 et entrée en vigueur en 1997.

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