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samedi 31 janvier 2015

Le racisme est en marche ! Après Ahmed 8 ans à Nice c'est Ayman 9 ans dénoncé par la cantine de l'école Léo Lagrange à Villers-Cotterets

présentation Yanick Toutain
REVACTU

Après #Ahmed8ans c'est Ayman9ans qui est dans le collimateur des racistes !
La folie furieuse qui a saisi cet Etat voyou qui a financé (58 millions$ Al Qaeda, 20 millions € Ansar Eddine Iyad Ag Ghali) cet Etat voyou qui n'avait pas remarqué les menaces vidéo le 16 décembre dernier du probable chef du réseau des Buttes Chaumont) a lancé la police contre la jeunesse.

SAMEDI 31 JANVIER 2015

Le Patriot Act à la Française : Union nationale contre la jeunesse


Après Ahmed, c’est Ayman, 9 ans, qui est convoqué par la gendarmerie pour apologie du terrorisme (islam info)

Un enfant de 9 ans accusé d'apologie au terrorisme


Le jeudi 15 janvier à 10h00 j’ai reçu un appel de la gendarmerie de Villers-Cotterets nous demandant de me présenter avec mon fils le même jour à 15h30, pour des faits survenus le 8 janvier.
Inquiet et en colère je suis allé chercher mon enfant à l’école à 11h30.
Une fois rentré à la maison je lui ai demandé, s’il s’était passé quelque chose à l’école la dernière semaine. Il m’a indiqué que rien ne s’était passé de particulier. Je lui ai alors demandé comment s’était passée la minute de silence qui a suivie l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo.
Il m’a indiqué que 2 enfants n’avaient pas respecté la minute de silence mais que lui l’avait parfaitement respectée. Je lui ai demandé si par rapport au sujet Charlie Hebdo dans le cadre scolaire il avait autre chose à me dire, il m’a répondue très clairement : non.
C’est alors que je l’ai informé que nous étions convoqués à la gendarmerie pour des faits s’étant déroulés le 8 janvier, jour de la minute de silence et qu’il était important qu’il ne me cache rien. Il m’a confirmé qu’il avait eu un bon comportement et ne pas comprendre la raison de notre convocation.Nous nous sommes présentés le 15 janvier à 15h30 et avons été entendus par un gendarme dans un open space où se trouvaient environ 5 bureaux et gendarmes.Nous avons appris les faits reprochés, mon fils aurait perturbé la minute de silence en criant ” ALLAH AKBAR, VIVE LE CORAN “.Mon enfant a donc été entendu. Il a indiqué avoir respecté la minute de silence et que 2 enfants ne l’avaient pas respectée. Il a également indiqué ne jamais avoir tenu ces propos et ne pas les avoir entendu par quelqu’un d’autre.Il a été également interrogé sur sa scolarité, les incidents qu’il avait pu avoir dans le passé, comment ” çà se passait ” à la maison, dans le transport scolaire, etc…
Après 1 heure d’audition, le gendarme lui a fait signer sa déposition ainsi qu’à moi même, étant le représentant légal.
Il a ensuite voulu poursuivre avec mon audition mais je devais chercher un autre enfant à la maternelle à 16h30. Le gendarme m’a autorisé à revenir à 17h30 pour mon audition.
Lors de mon audition j’ai indiqué avoir toute confiance en mon fils et en ses déclarations. Je me suis senti obligé de justifier le pourquoi de notre croyance et son comment …  J’ai indiqué clairement avoir été blessé, outré et choqué par cette convocation.
J’ai demandé à ce que toute la vérité soit faite sur cette affaire et sur les dysfonctionnements qui ont pu conduire à l’audition d’un enfant de 9 Ans pendant ses cours en gendarmerie.
A la suite de cela j’ai mené mon enquête via d’autres enfants présents et surtout j’ai rencontré le directeur de l’école de mon fils (Léo Lagrange à Villers-cotterets).
Il m’a indiqué que mon enfant n’avait causé aucune perturbation et qu’au contraire il avait participé activement aux travaux éducatifs qui ont suivi les assassinats. Il m’a indiqué être informé de l’affaire concernant mon fils et que lui-même allait être entendu le mardi suivant. Il nous a appris que c’était le service de cantine scolaire qui était à l’origine de cette affaire. Il nous a également indiqué ne pas cautionner le fonctionnement même du service de cantine et particulièrement son encadrement. Il avait d’ailleurs eu une réunion récemment avec l’ensemble des personnels éducatif de l’école au sujet de l’encadrement du service scolaire … Il est ressorti entre autre de cette réunion, que certains enfants étaient victimes d’acharnement et harcèlement de la part de certains membres du personnel de cette cantine …
A la suite de ces investigations et prises de renseignements, certain de l’innocence de mon fils, je me suis rendu à la gendarmerie de Villers-cotterets le 23 janvier pour déposer une plainte pour faux témoignage.
Ma plainte a été enregistrée par un nouveau gendarme. Le gendarme nous ayant entendu la première fois ayant trop de travail …
Le gendarme qui a pris ma plainte m’a indiqué la qualifier en dénonciation calomnieuse. Il ne m’a donné aucune information sur l’affaire en cours et les dysfonctionnements qui ont conduit à l’audition de mon enfant.
Nous retrouvant dans une situation où les amalgames et insultes à caractère raciale se multiplient, j’ai également demandé au gendarme des renseignements sur ces propos racistes et j’ai explicité le cas de mes enfants.
Comment se fait-il que ma fille qui a déjà été insultée de ” sale arabe ” ou autre propos racistes qu’elle a signalé immédiatement aux encadrants ( scolaire, cantine et NAP) à au moins 2 reprises depuis septembre 2014 ou mon fils qui a reçu le même type d’insultes et qui a signalé lui aussi à au moins 6 reprises sans que tout cela n’entraine aucune suite ?
Je lui ai demandé si ces propos racistes étaient bien condamnables d’après la loi et pourquoi ces insultes racistes n’ont fait l’objet d’aucun traitement alors qu’elles ont bien été signalées. Je n’ai pas vraiment eu de réponse …
En conclusion, je me demande comment justice va pouvoir être rendue à mon fils et notre famille?
Alors que dans mon enfance il était inenvisageable d’entendre des insultes racistes dans une cours d’école, je dois préparer mes enfants à entendre ce type d’insultes régulièrement (nos enfants sont scolarisés dans une ville FN). 
Je suppose que mes enfants ne sont pas les seuls à être confrontés à cette fracture. Pour ma part j’ai du attendre 17 ans pour qu’un agent de police me gifle parce qu’il ne croyait pas que je m’appelais Eric ( trop basané pour lui ) … et comprendre que pour certains je n’étais pas un français comme les autres.
Mon fils de 9 ans l’a déjà compris malheureusement …

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