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dimanche 31 octobre 2010

Aristocratie ouvrière, formoisie, gauchisme, maladie infantile du communisme, égalitarisme et lutte contre la classe formoise. Un débat avec Stéphane Brochot de l'ARS-Combat

Un débat passionnant avec


Stéphane Brochot
Tu oublies deux faits, camarade, a ton exposé, qui, pour autant, est bon. D'une part, Lénine pestait contre les Pannekoek, Bordiga etc qui refusaient tout travail dans les syndicats. D'autre part, au sein de la CGT, quelle est la conception... actuelle ? Tu admets indirectement que cette conception est entièrement petit-bourgeoise. Pourquoi ? Parce qu'au sein des UD et de la conf règnent non plus ds ouvriers, mais ds cadres, des ingénieurs, bref la part de la petite bourgeoisie qui se retrouve salariée, plus l'aristocratie ouvrière. Allons nous laisser ces gens agir ? Nous voulons rendre la Cgt a son propriètaire légitime : l'ouvrier ! 
Yanick Toutain
Stéphane Brochot : "D'une part, Lénine pestait contre les Pannekoek, Bordiga etc qui refusaient tout travail dans les syndicats"


1° Je suis aux côtés de Lénine contre les déviations gauchistes des ultra-gauches


Non moins enfantines et ridicules doivent nous paraître les graves dissertations tout à fait savantes et terriblement révolutionnaires des "gauches" allemands qui prétendent que les communistes ne peuvent ni ne doivent militer dans les syndicats réactionnaires, qu'il est permis de refuser ce travail, qu'il faut sortir des syndicats et organiser, sans faute, une "union ouvrière" toute neuve, toute proprette, inventée par des communistes bien gentils (et, pour la plupart, sans doute, bien jeunes), etc., etc.


ou encore

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Mais nous luttons contre "l'aristocratie ouvrière" au nom de la masse ouvrière et pour la gagner à nous; nous combattons les leaders opportunistes et social-chauvins pour gagner à nous la classe ouvrière. Il serait absurde de méconnaître cette vérité élémentaire et évidente entre toutes. Or, c'est précisément la faute que commettent les communistes allemands "de gauche" qui, de l'esprit réactionnaire et contre-révolutionnaire des milieux dirigeants syndicaux, concluent à . . . la sortie des communistes des syndicats ! Au refus d'y travailler! et voudraient créer de nouvelles formes d'organisation ouvrière qu'ils inventent ! Bêtise impardonnable qui équivaut à un immense service rendu par les communistes à la bourgeoisie. Car nos mencheviks, de même que tous les leaders opportunistes, social-chauvins et kautskistes des syndicats, ne sont pas autre chose que des "agents de la bourgeoisie au sein du mouvement ouvrier" (ce que nous avons toujours dit des mencheviks) ou "les commis ouvriers de la classe capitaliste" (labour lieutenants of the capitalist class), selon la belle expression, profondément juste, des disciples américains de Daniel De Leon. Ne pas travailler dans les syndicats réactionnaires, c'est abandonner les masses ouvrières insuffisamment développées ou arriérées à l'influence des leaders réactionnaires, des agents de la bourgeoisie, des aristocrates ouvriers ou des "ouvriers embourgeoisés" (cf. à ce sujet la lettre d'Engels à Marx sur les ouvriers anglais, 1858).


La "théorie" saugrenue de la non-participation des communistes dans les syndicats réactionnaires montre, de toute évidence, avec quelle légèreté ces communistes "de gauche" envisagent la question de l'influence sur les "masses", et quel abus ils font dans leurs clameurs du mot "masse". Pour savoir aider la "masse" et gagner sa sympathie, son adhésion et son appui, il ne faut pas craindre les difficultés, les chicanes, les pièges, les outrages, les persécutions de la part des "chefs" (qui, opportunistes et social-chauvins, sont dans la plupart des cas liés - directement ou indirectement - à la bourgeoisie et à la police) et travailler absolument là où est la masse. Il faut savoir consentir tous les sacrifices, surmonter les plus grands obstacles, afin de faire un travail de propagande et d'agitation méthodique, persévérant, opiniâtre et patient justement dans les institutions, sociétés, organisations - même tout ce qu'il y a de plus réactionnaires - partout où il y a des masses prolétariennes ou semi-prolétariennes.

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2° Je suis aux côtés des ULTRA-GAUCHE, en commençant par Alexandra Kollontaï et Chliapnikov sur les MOBILES QUI SONT LES LEURS.

En effet, leur COMBAT erroné est un combat sur ce qu'ils CROIENT ETRE UNE ARISTOCRATIE OUVRIRE

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3° Je critique SEVEREMENT VI Lénine qui n'a pas VU ARRIVER LA "FORMOISIE", la classe formoise dans le débat sur LA DIRECTION UNIQUE des usines.

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4° Je critique TRES sevèrement Lénine et Trotsky (qui a complètement déraillé sur la question des spetz à cause de l'UTILITE réelle qu'il a vu chez les SPECIALISTES MILITAIRES) .... sur leurs SCANDALEUSES CONCESSIONS CONTENUES dans la NEP.


A cause d'eux, les salaires OUVRIERS et INGENIEURS qui étaient EGAUX EN DECEMBRE 1921..... SE SONT SEPARES EN JANVIER 1922

Ce fut le POINT DE DEPART du STALINISME....


Les ingénieurs, les SPETZ , toute cette RACAILLE CONSUMERISTE sont allés se CHERCHER UN CHEF.... et ce fut Staline...

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C'est cette AVEUGLEMENT sur le fait que l'aristrocratie ouvrière n'était pas UNE COUCHE SOCIALE, mais une CLASSE SOCIALE, celle des DETENTEURS de capital humain... qui fut la cause des TOUS LES ECHECS postérieurs à 1917.


Ne pas comprendre qu'en ALLEMAGNE, en 1918, en 1919, en 1923, il s'agissait d'une ALLIANCE DE DEUX CLASSES OPPRIMES : les prolétaires du savoir étant EXPLOITES quand les FORMOIS étaient NOURRIS sur les MIETTES COLONIALES.... .... ne pas comprendre cela, eu pour conséquence que les PROPOS de Lénine du pont numéro UN

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Mais nous luttons contre "l'aristocratie ouvrière" au nom de la masse ouvrière et pour la gagner à nous; nous combattons les leaders opportunistes et social-chauvins pour gagner à nous la classe ouvrière.

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... auraient du ËTRE FORMULES DIFFEREMMENT :

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Mais nous luttons contre la BOURGEOISIE DES DIPLÔMES, contre "la CLASSE FORMOISE au nom des EXPLOITES et pour les gagner à nous; nous combattons les leaders opportunistes et social-chauvins QUI REPRESENTENT UNE CLASSE SOCIALE qui est nourrie sur la SUEUR ET LE SANG des OUVRIERS COLONISES, pour gagner à nous LES VRAIS EXPLOITES...

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En conclusion :

Il y a DEUX ÉLÉMENTS FONDAMENTAUX qui sont changé depuis.


Quand nous parlons du PS, du PC, des Verts, nous parlons de partis défendant les intérêts de la HAUTE FORMOISIE et de la MOYENNE FORMOISIE et qui, pour cela ont participé à des gouvernements fascistes (à l'extérieur) d'OCCUPATION COLONIALE.


Les syndicats français SONT des syndicats FORMOIS BOURGEOIS COLONIALISTES qui sont les agences syndicales de ces trois partis.
 
 
NOTES : Je n'ai pas le temps de relire pour corriger les fautes d'orthographe

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