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A Tunis, l'opposant historique Moncef Marzouki pris à partie par les manifestants
Un groupe de jeunes manifestants s’est rué sur lui, en l’insultant, et le traitant d’«agent des Français et des Américains».
L'opposant tunisien Moncef Marzouki à son arrivée à l'aéroport de Tunis le 18 janvier 2011. (© AFP Str)L’opposant tunisien historique Moncef Marzouki a été vivement pris à partie mardi à Tunis par des manifestants sur l’esplanade de la Casbah, qui l’ont insulté et poursuivi, le contraignant à quitter les lieux précipitamment, a rapporté une journaliste de l’AFP.
L’incident s’est produit quand l’opposant a voulu saluer la foule devant le ministère des Finances où des avocats tunisiens lançaient des slogans contre le gouvernement de transition, très décrié en raison de la présence de nombreux caciques du régime du président déchu Ben Ali.
Immédiatement, un groupe de jeunes manifestants s’est rué sur lui, en l’insultant, et le traitant d’«agent des Français et des Américains». L’opposant a alors dû prendre la fuite, se frayant un chemin parmi la foule, poursuivi par ce groupe très agressif jusque dans les ruelles de la Médina, où d’autres manifestants se sont alors interposés.
«Ils disent que je suis un mécréant», a expliqué, essoufflé et visiblement choqué ce dirigeant de la gauche laïque âgé de 65 ans, à une journaliste de l’AFP. «D’après moi, ils ont été envoyés par le pouvoir. Il y a une campagne contre moi, y compris sur (le réseau social) Facebook», a-t-il ajouté.
Mais pour un des manifestants qui l’a poursuivi, il s’agit seulement d’empêcher toute récupération politique de la «révolution du jasmin», d’où qu’elle vienne.
«On ne vend pas le sang des martyrs»
«Ca y est, tout le monde rapplique maintenant pour venir récupérer notre Révolution», explique cet homme en colère d’une quarantaine d’années, venu du centre frondeur et déshérité du pays, foyer principal de la contestation.
Le groupe qui a pourchassé Moncef Marzouki s’est ensuite vivement fait rabroué par les autres manifestants. «Ils ne savent même pas qui c’est, ils veulent juste éviter que des politiciens viennent jouer les premiers rôles», juge un manifestant.
«On ne vend pas le sang des martyrs», proclamait une banderole accrochée sous les fenêtres du Premier ministre, dénonçant toute récupération politique du mouvement.
Moncef Marzouki, issu de la gauche laïque, avait annoncé le 17 janvier sa candidature à l’élection présidentielle qui doit être organisée d’ici six mois en Tunisie, qualifiant de «mascarade» le gouvernement d’union nationale où ont été nommés à des postes-clés de nombreux ministres du président déchu Ben Ali.
M. Marzouki, ancien président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, et fondateur du Congrès pour la République en 2001 était revenu le 19 janvier en Tunisie après de longues années d’exil en France.
Son premier geste avait été de se rendre à Sidi Bouzid (centre-ouest) pour se recueillir sur la tombe de Mohamed Bouazizi, le jeune marchand de fruits qui s’était immolé le 17 décembre à la suite d’humiliations policières, déclenchant la «Révolution du Jasmin» qui a fait tomber Ben Ali.
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- yanicktoutain (96)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Le blogueur "ministre" Slim Amamou proposait ses services aux USA 07/10
- Moncef Marzouki, je ne connais pas sa fiche de paie. Par contre le blogueur Slim Amamou en faveur de qui nous avons fait campagne pour sa libération sur Revolisation Actu, non seulement il est un traitre qui va serrer des mains pleines de sang, non seulement ses amis Fabrice Epelbaum censurent les critiques, mais en plus, il est apparu qu'en JUILETTE 2010, il proposait ses SERVICES à l'ARMEE DES USA ! http://revolisationactu.blogspot.com/2011/01/scoop-la-demande-le-13-juillet-2010-du.html lundi 24 janvier 2011 SCOOP ! La demande le 13 juillet 2010 du futur "ministre" de la jeunesse tunisien Slim Amamou de travailler au service de l'armée US a-t-elle été suivie d'une embauche du traitre par la CIA ? GOUVERNEMENT DEGAGE ! SLIM AMAMOU DEGAGE NAPOLEON AMMAR DEGAGE ! IL FAUT UN GOUVERNEMENT DE DELEGUES REVOCABLES ! Il faut 300 000 délégués de base (UN POUR 25) http://revolisationactu.blogspot.com/2011/01/tunisie-il-faut-300-000-delegues-de.html
- Mardi 25 janvier à 17h29
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LA HAUTE FORMOISIE COMPRADORE POURRIE qui mangeait les miettes colonialses en France
sur Wikipédia : Moncef Marzouki (المنصف المرزوقي), de son nom complet Moncef Ben Mohamed Bedoui-Marzouki, né le 7 juillet 1945 à Grombalia, est un homme politique et médecin tunisien.
Biographie
Docteur en médecine de l'Université de Strasbourg en 1973, ancien interne des hôpitaux et assistant à la faculté de médecine de Strasbourg, il est spécialiste en médecine interne, neurologie et santé publique. De 1981 à 2000, il est professeur en médecine communautaire à l'Université de Sousse.
(...)
Par ailleurs, il décide de présenter sa candidature à l'élection présidentielle du 20 mars 1994. Pourtant, il ne parvient pas à réunir le nombre nécessaire de signatures requises afin de participer à l'élection et sera même plus tard emprisonné[1] et interdit de passeport[2]. De 1989 à 1997, il est également membre du comité directeur de l'Organisation arabe des droits de l'homme basée au Caire et membre actif de la section tunisienne d'Amnesty International. Il est désigné président de la commission arabe des droits de l'homme entre 1996 et 2000 et porte-parole du Conseil national pour les libertés en Tunisie, poste qu'il occupe du 10 décembre 1998 au 16 février 2001.
Il préside depuis le 25 juillet 2001 le Congrès pour la république, parti qu'il a fondé et qui n'est pas reconnu par les autorités tunisiennes avant la révolution tunisienne de 2011. Le 17 janvier 2011, Marzouki annonce sa candidature à la présidentielle[3] et rentre de son exil le lendemain.
Écrivain bilingue, il a publié seize livres en arabe et quatre en français, traitant de médecine communautaire, d'éthique médicale, des droits de l'homme et du problème de la démocratisation dans les pays arabo-musulmans.
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