"On doit tout faire pour qu'ils aient du travail sur le site... se bagarrer pour ça se bagarrer pour l'avenir du site ... et au bout du bout, de toute manière, si on a tout essayé et qu'on y arrive pas.. il faut se bagarrer pour qu'ils aient le maximum."
Voilà les propos tenus sur FR3 ce jour par le député-maire-conseiller général-vice-président de la communauté d'agglomération du Havre (Codah) cumulard Jean-Paul Lecoq.
(LA VIDEO DE FR3)
Un véritable coup de poignard donné par un militant formois membre d'un parti formois colonialiste, le PCF contre des travailleurs formois menacé du chômage : Il leur propose la DÉFAITE et la corruption des primes de licenciement !!!
Son véritable discours secret consiste à dire :
PRÉPAREZ LA DÉFAITE !
C'est en effet cette défaite que prépare et organise le stalinien Jean-Paul Lecoq. Quand plus de 300 postes de travail sont menacés... le parti colonialiste formois PCF poignarde les formois dans le dos.
Tout cela pour ne pas lancer le seul mot d'ordre à la hauteur : A BAS LE CAPITALISME !!!
➥ Cooper-Standart Automotive (CSA) :
l’usine de Bolbec, près du Havre, qui fabrique des
joints pour l’automobile et emploie 316 salariés,
doit fermer ses portes en 2011 dans le cadre d’un
rapprochement avec la Société des polymères
Barre Thomas (SPBT). Une nouvelle société
spécialisée dans le caoutchouc pour l’automobile,
à l’exception des pneumatiques, doit être créée
début 2011 entre le groupe américain CSA et la
SPBT. Elle regrouperait « les activités d’étanchéité
carrosserie de CSA France, les lignes de
produits étanchéité carrosserie, antivibratoires
et transferts de fluides de SPBT », selon un communiqué
commun des deux entreprises. Ce rapprochement
aurait pour conséquence la fermeture
du site de Bolbec, lequel emploie
actuellement 316 salariés. Cette opération s’accompagnerait
aussi de la suppression, sur la base
du volontariat, d’une cinquantaine de postes non
directement liés à la production dans le nouveau
périmètre. Selon les syndicats CGT des deux
entreprises, ce regroupement s’effectuerait avec
le concours du Fonds de modernisation des équipementiers
automobiles (FMEA) mis en place par
l’État pour soutenir ce secteur très touché par la
crise. « Il n’y a pas assez de travail pour occuper
tous les équipementiers en Europe de l’ouest et
ils doivent fusionner pour survivre », a indiqué
Pascal Langlois, délégué CGT à l’usine de Bolbec,
en regrettant que ce soit les salariés « qui en
fassent les frais ». Les représentants du personnel
des deux entreprises ont été informés le
31 août de ces projets qui doivent faire l’objet
d’une procédure d’information et de consultation
des instances représentatives du personnel, à
compter du 13 septembre.
===POST SCRIPTUM (9/9/2010)
Je viens de trouver (par Google) un texte très intéressant donné par un correspondant de Lutte Ouvrière
On retrouve une partie des infos sur le Wikipédia PSA Rennes. (Que devraient complêter les "correspondants" cultivés et fouineurs.)
Lutte Ouvrière n°2197 du 10 septembre 2010
Dans les entreprises
La Barre Thomas - Rennes : Derrière les magouilles, des suppressions de postes
Anciennement propriété de Citroën, la Barre Thomas est une usine de 1 000 personnes fabriquant des pièces en caoutchouc et en plastique pour le groupe PSA, qui représente 85 % de ses commandes.
En 2002, PSA a revendu l'usine au groupe Gomma qui, après avoir vidé les caisses, l'a revendue au fonds d'investissement Silver Point.
Après avoir licencié des centaines de travailleurs (l'usine en comptait trois mille en 2000), ce groupe financier va maintenant se débarrasser de la Barre Thomas dans le cadre d'un montage financier auquel participent PSA, Renault, l'État et le groupe Cooper.
En effet, il semble que l'usine de la Barre Thomas doive être revendue par Silver Point au Fonds de modernisation des équipementiers automobiles mis en place par le gouvernement et qui réunit PSA, Renault et l'État. Ensuite, le FMEA revendrait l'usine à Cooper : celui-ci est un sous-traitant automobile, au chiffre d'affaires de deux milliards de dollars, présent dans 18 pays du monde. Il faut noter que Silver Point, l'ex-futur ancien propriétaire de l'usine de la Barre Thomas, est aussi un des sept principaux actionnaires de Cooper ! Ce montage sophistiqué va sûrement assurer de bonnes marges de profits financiers aux groupes participants, avec la complicité affichée de l'État.
Pour les travailleurs par contre, l'aboutissement de toute cette combine est la fermeture de l'usine Cooper de Bolbec en Normandie, qui compte 316 travailleurs, mais aussi la suppression de 50 postes dispersés dans les autres usines, y compris la Barre Thomas. Les travailleurs de Bolbec ont répondu par une manifestation le 2 septembre pour protester contre la fermeture de leur usine.
Mais c'est l'ensemble des travailleurs du secteur automobile qui sont attaqués. Et si les constructeurs n'ont guère mis de temps à renouer avec les bénéfices dès 2010, c'est sur le dos des salariés et avec, comme le montre ce nouvel exemple, l'aide de l'État.
Correspondant LO
En 2002, PSA a revendu l'usine au groupe Gomma qui, après avoir vidé les caisses, l'a revendue au fonds d'investissement Silver Point.
Après avoir licencié des centaines de travailleurs (l'usine en comptait trois mille en 2000), ce groupe financier va maintenant se débarrasser de la Barre Thomas dans le cadre d'un montage financier auquel participent PSA, Renault, l'État et le groupe Cooper.
En effet, il semble que l'usine de la Barre Thomas doive être revendue par Silver Point au Fonds de modernisation des équipementiers automobiles mis en place par le gouvernement et qui réunit PSA, Renault et l'État. Ensuite, le FMEA revendrait l'usine à Cooper : celui-ci est un sous-traitant automobile, au chiffre d'affaires de deux milliards de dollars, présent dans 18 pays du monde. Il faut noter que Silver Point, l'ex-futur ancien propriétaire de l'usine de la Barre Thomas, est aussi un des sept principaux actionnaires de Cooper ! Ce montage sophistiqué va sûrement assurer de bonnes marges de profits financiers aux groupes participants, avec la complicité affichée de l'État.
Pour les travailleurs par contre, l'aboutissement de toute cette combine est la fermeture de l'usine Cooper de Bolbec en Normandie, qui compte 316 travailleurs, mais aussi la suppression de 50 postes dispersés dans les autres usines, y compris la Barre Thomas. Les travailleurs de Bolbec ont répondu par une manifestation le 2 septembre pour protester contre la fermeture de leur usine.
Mais c'est l'ensemble des travailleurs du secteur automobile qui sont attaqués. Et si les constructeurs n'ont guère mis de temps à renouer avec les bénéfices dès 2010, c'est sur le dos des salariés et avec, comme le montre ce nouvel exemple, l'aide de l'État.
Correspondant LO
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