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samedi 11 septembre 2010

Leur "11 septembre" et nos "11 septembre"

Aujourd'hui, la chorale des pleureurs et des pleureuses de l'impérialisme ont ouvert le robinet des larmes et des gémissements.
Mais NOS "11 septembre", eux restent dans l'ombre.

A commencer par le 11 septembre 1973. Le jour où les espoirs de notre jeunesse se sont interrompus comme résultat des complots de la Maison Blanche, de la CIA et de ITT.

Coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le coup d’État du 11 septembre 1973 au Chili a été un évènement historique marquant à la fois de l'histoire du Chili et de la Guerre froide. Le 11 septembre 1973, le gouvernement du président démocratiquement élu Salvador Allende (socialiste) était renversé par un coup d'État militaire.
Celui-ci fut planifié par les commandants en chef des trois armées et le chef de la police, et dirigé par le général d'armée Augusto Pinochet. Ce coup d'État eut lieu dans un contexte de crise politique, sociale et économique du Chili, avec une opposition entre le pouvoir exécutif et les pouvoirs législatif et judiciaire. Il intervenait notamment deux mois après le Tanquetazo, une première tentative de coup d'État (juin 1973).
À la suite du coup d'Etat, qui coûta la vie à Salvador Allende lors du siège du palais de la Moneda, la junte militaire prononça la dissolution du Congrès national, des conseils municipaux, des syndicats et des partis politiques. La liberté de la presse fut abolie, le couvre-feu instauré. Tout ce qui était littérature de gauche fut interdit et les opposants au régime arrêtés, torturés ou exécutés. La dictature militaire dirigea le pays jusqu'en 1990. (Wikipédia)



En septembre 1983, la Protestad m'avait secoué émotionnellement et inspiré cette chanson :


73

Yanick Toutain [1983]
Ecrit le 11 septembre 1983 après avoir vu, à la télévision, les défilés de la première protestad dans les rues de Santiago du Chili, devant les militaires du pouvoir fasciste encore en place.

C'était y a 30 ans
Nous étions dans les rues
Des milliers lentement
A marcher les mains nues
 
Nous n'avions que nos cris
Nos larmes, nos poings fermés
Pour pleurer ce pays
Qu'ils avaient écrasé
 
Le bruit de ces bottes
Le cri de ces armes
Résonne dans nos têtes
A jaillir des larmes
Le bruit de ces bottes
Le cri de ces larmes
Résonne dans nos têtes
A jaillir des armes
 
Il y avait Jara
Qui n' pouvait plus jouer
Et dans tous ces stades
Tous ces prisonniers
 
Ce onze septembre
Resté en mémoire
Cette ville en cendre
A l'aube d'un soir
 
Le bruit de ces bottes
Le cri de ces armes
Résonne dans nos têtes
A jaillir des larmes
Le bruit de ces bottes
Le cri de ces larmes
Résonne dans nos têtes
A jaillir des armes
 
L'automne fut dur
L'année 73
Cette blessure
Nous déchire et nous pèse

Nous les avions vu
Préparer leurs armes
Face au peuple nu
Que rien ne désarme
 
A des kilomètres
Les chefs des gratte-ciel
Préparèrent les traîtres
Dans leurs citadelles
 
Le bruit de ces bottes
Le cri de ces armes
Résonne dans nos têtes
A jaillir des larmes
Le bruit de ces bottes
Le cri de ces larmes
Résonne dans nos têtes
A jaillir des armes
 
Vingt ans ont passé
Vingt ans de grisaille
Pour les enfants nés
Entre ces tenailles
 
Des années de guerre
La faim qui travaille
Mais l'espoir se terre
Entre deux batailles
 
Le bruit de ces bottes
Le cri de ces armes
Résonne dans nos têtes
A jaillir des larmes
Le bruit de ces bottes
Le cri de ces larmes
Résonne dans nos têtes
A jaillir des armes
 
L'automne fut dur
L'année 73
Cette blessure
Nous déchire et nous pèse
 
==

Mais d'autres 11 septembre nous pèsent davantage encore. Ce sont tous ces 11 septembre qui voient la mort de 8200 bébés africains.
Mais ce sont aussi des 12 septembre, de 13 septembre, des 11 octobre, des 11 décembre, des 11 janvier.


dimanche 22 février 2009


REQUISITOIRE :3 MILLIONS DE BEBES AFRICAINS VONT MOURIR A CAUSE DE SARKOZY-BOLLORE


Les 3 millions de bébés africains qui meurent chaque année, quel est celui des hypocrites commémorants qui vient les pleurer ?

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