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vendredi 11 février 2011

Effondrement du parti stalino-fasciste NPA ! Après un an de sabotage en faveur de Sarkozy, il doit payer la note politique ! Un commentaire sur Orange :"Sabotage 2010 des mouvements sociaux par le NPA !"

Je poste un commentaire (aussitôt affiché ) sur le site Orange.
Au moins ici, le stalino-fasciste Thierry CSP de Toulouse ne fait pas la loi et ne dispose pas d'un "Yann Guégan" pour effacer ce qui ne plait pas à Olivier Besancenot !

Au  premier jour du congrès des clowns stalino-menchéviks, le désastre est proche !

Pour ceux qui voudraient suivre:
Le NPA en congrès :
le congrès national en textes et en vidéos...
le congrès départemental en photos !

Le NPA face à l'hémorragie des militants

Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, a estimé vendredi que son parti avait été ramené à ce qu'il "pèse réellement" après le départ de plus du tiers, voire de la moitié de ses militants, depuis sa fondation en février 2009.


Photographe : Joel Saget :: Olivier Besancenot le 11 février 2011, lors du congrès du NPAphoto : Joel Saget, AFP
Revenant sur l'hémorragie d'adhérents (entre 3 et 4.500 départs sur les 9 à 10.000 personnes recensées au départ), M. Besancenot a reconnu, devant des journalistes, que le NPA a "connu une crise existentielle": "on a été ramené à ce qu'on pèse réellement". "On apprend en marchant" mais "on a gagné en maturité", a-t-il estimé, tout en paraphrasant le groupe de rap NTM : "on est encore là!"
Lors du congrès qui se tient jusqu'à dimanche à Montreuil, les délégués devront par ailleurs avancer sur la piste de nouveaux porte-parole pour seconder M. Besancenot, seul représentant médiatique du NPA.
Un mandat devrait être donné à la nouvelle direction élue dimanche, afin de désigner "un homme et une femme" pour occuper la fonction, lors du prochain conseil politique national (parlement) du parti en mars.
M. Besancenot refuse de dire s'il sera ou non encore porte-parole: "je ne vais pas me retirer sur l'île de Ré" et "quoi qu'il en soit, il faudra compter avec ma voix", assure-t-il, alors que sa candidature pour 2012 semble faire l'unanimité à la direction du parti.
Dimanche pourtant, un "appel public" pour une "candidature de rassemblement" doit être lancé par le congrès du NPA pour "regrouper toutes les forces anticapitalistes" qui "incarnent la radicalité de la lutte", selon M. Besancenot.
Et de renvoyer Jean Luc Mélenchon dans ses cordes alors que le Parti de gauche a lancé une adresse au NPA pour l'unité cette semaine : "il a la main tellement tendue qu'elle est presque crispée sur sa proposition" de candidature, a taclé le facteur de Neuilly.
S'il n'y a "aucun écho" à cet appel, le NPA "discutera d'une candidature" du parti en juin. Et le "camarade Olivier" pourrait alors rempiler pour une troisième candidature d'affilée à la présidentielle.
Mon commentaire :



Sabotage 2010 des mouvements sociaux par le NPA !

Quand on joue les pompiers au service de Sarkozy pendant toute l'année 2010, cela finit par faire fuir TOUS les militants...
La droite a glissé vers Mélenchon (le nouvel ami "à la croûte ! à la croûte !" de Martine Aubry ! 
Le centre s'est sectarisé en allant jusqu'à parcourir les sites pour faire effacer les commentaires déplaisants (cf le blogueur NPA Thierry CSP et l'affaire Yann Guégan sur Rue89)
...et la gauche s'est discréditée en perpétuant une ligne pro-formoisie en faveur des retraités au lieu de défendre la jeunesse et les chômeurs...
Pas étonnant si le refus de la DELEGATION GENERALE REVOCABLE, le refus du "REVOQUONS SARKOZY" a été le ciment entre ces trois groupes..
Pour achever le processus, Abdel Zahiri a prit ses cliques et ses claques..
Ils ne sont même pas parvenus à le convaincre que la REVOLUTION QUI VIENT se contrefiche de VOILES et des BURQAS ! et que l'urgence pour les pauvres c'est une SARKOZY DEGAGE ! et un gouvernement de délégués révocables...
Le NPA a perdu sur sa gauche sans même recruter qui que ce soit sur sa droite !!!
A VOULOIR EMPÊCHER LA REVOCATION DE SARKOZY, Grondt Sabado Krivine and Co ont payé le prix fort !
Tant mieux !
Il faut achever les stalino-menchéviks qui ont la ligne politique de Staline mars 17 sans même que la révolution ait eu lieu !
De YanickToutain - Le vendredi 11 février 2011 à 20H51


mercredi 22 décembre 2010


Lettre à Pierre Haski et Pascal Riché : Faudra-t-il jeter le bébé Rue89 avec l'eau du bain stalino-fasciste de Yann Guégan ?

Bonjour XXXXXXXXXXXXXX
Je vous prie de donner - rapidement - ce lien à Pierre Haski et Pascal Riché.

mercredi 22 décembre 2010

ATTENTION : C'est un militant NPA qui demandait les censures !

Le stalino-fascisme ne passera pas ! Les faux arguments de Yann Guégan censeur fasciste sur RUE 89, après l'effacement d'un commentaire qui dérangeait Julien Bayou élu Europe Ecologie.


COMPLEMENT
Moins de 3600 participants aux votes : le désastre des saboteurs pro-capitalistes est encourageant pour la révolution. Quand les premiers défenseurs de Sarkozy infiltrés dans les mouvements sociaux ne sont plus que 3600 à s'agglomérer pour préparer de nouveaux sabotages, la révolution est à nos portes.
Sarkozy n'a plus ni PCF ni NPA pour se protéger !

Communiqué du NPA. Vote des militants pour le 1er congrès du NPA.

Les militants et militantes du NPA viennent d’achever leurs congrès locaux. 3 550 militantes et militants ont participé au vote. Les résultats provisoires donnent une participation de 70% par rapport aux membres à jour de cotisation.
Ce qui indique un effectif légèrement au-dessus de 6000 membres si on y ajoute celles et ceux qui ont pris leur carte au NPA sans s'être mis à jour de cotisation.
De nombreux votes ont été enregistrés, portant sur des sujets aussi importants que notre orientation, nos réponses à la crise, la question de la laïcité, du féminisme et de la religion. De nombreuses motions ont été également discutées localement. Elles alimenteront le débat de notre congrès.
Un vote a eu lieu pour élire les délégué-E-s sur la base de plateformes liées au débat sur l'orientation.
A l'issue de l'ensemble des congrès locaux et avant la vérification et la validation des résultats par la commission des mandats, les résultats sont les suivants:
P1: 40, 83 %
P2: 28, 29 %
P3: 27, 20 %
P4: 3, 40 %
Plateformes locales: 0, 29%
C'est une première étape dans la discussion, elle se poursuivra durant le congrès lui-même jusqu'à l'élection de la nouvelle direction.
Le 8 février 2011

un autre article provenant du site du NPA

Sans majorité, le NPA se prépare à un premier congrès délicat (Médiapart)

Majorité relative, mais équilibre instable. Après le vote de 3.550 militants (sur 6.000 revendiqués, mais pas tous «à jour de cotisation»), le NPA aborde son premier congrès, deux ans après sa fondation, dans une relative inconnue. Si la direction sortante autour d'Olivier Besancenot arrive en tête des votes militants (avec 40, 8%), elle va devoir composer lors du congrès de ce week-end avec deux autres orientations au poids quasiment similaire: les «identitaires» (28, 3%) partisans d'une ligne plus révolutionnaire, et les «unitaires» (27, 2%) tenants d'un rapprochement avec le Front de gauche. Une dernière position, que l'on pourrait qualifier d'anarcho-syndicaliste (la «P4»), recueille 3, 4% (lire les textes ici).
«La principale inquiétude pour nous est dans la participation, bien plus faible que lors de la dernière consultation (en décembre 2009, avec 4.500 votants et «plus de 8.000 cartes» revendiquées), reconnaît Pierre-François Grond, proche de Besancenot. Cela montre qu'on est aujourd'hui dans un parti à plusieurs vitesses, qui a du mal à intégrer tout le monde dans le collectif, avec des niveaux d'engagement militant différents. Pour autant, la direction progresse en pourcentage et le texte de réponse à la crise (lire ici) est largement majoritaire, ce qui nous laisse entrevoir une certaine stabilité.»
En 2009, le NPA était déjà tiraillé en trois, sur la stratégie électorale à adopter aux régionales (lire notre article d'alors). Cette fois-ci, elle a un poil repris la main (40, 8% contre 36% alors). Mais va toutefois devoir composer, au risque de continuer à ménager la chèvre unitaire et le chou identitaire. «C'est assez classique, tempère Grond, la LCR a longtemps fonctionné comme ça. En 2006 encore, la “majo” de la Ligue n'avait fait que 48%…»
Représentant au conseil politique national pour la «P2», Gaël se félicite de «la vitalité de la discussion et du débat au sein du NPA, ce qui est bien pour un parti neuf». Lui attend du congrès qui arrive qu'il «défini(sse) ce qu'on va dire et faire dans les luttes dès le 14 février, et pas en 2012. Pour cela, on aura une conférence en juin. Il sera bien assez tôt pour parler d'un candidat». Il estime que «ce qui nous rassemble largement, c'est la volonté d'en découdre et d'arrêter de subir. Si on ajoute les contextes tunisien et égyptien, la question de la révolution n'a jamais été autant d'actualité, bien plus en tout cas que de savoir s'il faut Mélenchon ou un candidat du NPA à la présidentielle!».
Quelle volonté unitaire ?
Représentante du courant minoritaire Convergence & alternative (qui a soutenu la «P3»), Danielle Obono estime que «la direction sortante est en partie sanctionnée sur son bilan contrasté, et pas qu'au point de vue électoral. Le NPA garde une capacité de mobilisation non négligeable, mais n'est pas LE parti des luttes, et n'est pas parvenu à être décisif dans une victoire sociale».
Selon elle, les résultats traduisent «une certaine division qui perdure, conséquence des idées vagues et des formulations floues. Le parti navigue à vue depuis un an au moins». Et d'interroger la direction, avant le congrès: «Il faut faire le choix d'un contenu et d'une orientation clairs, qui seraient menés jusqu'au bout. Arrêter le zig-zag entre la “P2” et la “P3”. Là, il faut un signal!» Elle et ses camarades minoritaires espèrent désormais convaincre les délégués, lors des débats du congrès, de pencher vers un rapprochement du Front de gauche.
Plus mesuré, l'ancien candidat aux européennes Omar Slaouti (passé progressivement de la direction à la «P3») se dit «optimiste» pour le congrès: «On risquait de se regarder en chiens de faïence. Finalement, on va juste avoir une direction qui va devoir faire un choix entre deux lignes à légitimité égale, sans qu'aucun débat stratégique soit définitivement tranché non plus, car un événement social peut resurgir à tout moment.» Et d'après lui, les signes envoyés par Besancenot «ne sont pas si négatifs».
Dans une interview donnée lundi à Libération, le porte-parole (qui n'a pas encore décidé s'il quittait son poste à l'issue du congrès) envisage de «proposer de fédérer les forces anticapitalistes qui s’activent au sein du mouvement social, et travailler à une candidature de rassemblement». Tout en rejetant dans la foulée Jean-Luc Mélenchon («Ce qu’il nous propose, c’est un ralliement, pas l’unité»).
Mélenchon et le Parti de gauche ont malgré tout saisi l'occasion du rassemblement anti-capitaliste, en envoyant une «adresse au NPA» ce mardi en début d'après-midi. Il y est notamment écrit: «Nous espérons que vous confirmerez vraiment cette volonté pour que nous puissions ouvrir les discussions. Mais soyons clairs entre nous : cette ouverture doit être une vraie ouverture et non un prétexte pour préparer un nouveau refus après celui des Européennes et des Régionales. Elle ne peut donc être assortie de l’exclusion par principe d’une candidature ou d’un type de candidature qui de facto reviendrait à éviter toute candidature de rassemblement sans le dire.»
Les «unitaires» du NPA espèrent de leur côté «sortir du congrès avec une réponse à cette adresse», sans être sûrs de parvenir à convaincre la majorité. Et il se pourrait qu'un appel à «une candidature de la gauche sociale ou altermondialiste» fasse office de point d'équilibre.
Féminisme et laïcité, puis huis clos...
Autre question qui pourrait agiter le congrès ce week-end, la résolution sur «religion, féminisme et laïcité», alors que les défenseurs de l'une des motions présentées, dites «d'Avignon» (parmi lesquels la candidate au foulard des dernières régionales Ilham Moussaïd), ont récemment quitté provisoirement le NPA. Objet de vifs déchirements internes, qui traversent toutes les tendances et générations du parti, le débat devrait surtout avoir lieu sur «la question de la représentation». En clair: une militante musulmane et voilée qui aurait un discours clair sur la laïcité et le droit des femmes peut-elle être candidate?
Selon une grosse moitié de bulletins dépouillés, le résultat des votes donnerait une majorité à la motion des «féministes historiques intransigeantes», mais une plus grande encore aux amendements soumis par «les Marseillais», prônant un peu d'ouverture, et notamment l'acceptation de la représentation politique pour les femmes voilées, assorties de conditions.
La question, que tous espèrent consensuelle mais que plus encore redoutent conflictuelle, aura lieu au deuxième jour du congrès, samedi matin. Ensuite, les votes et l'élection de la direction se passeront à huis clos. Contrairement au congrès de fondation, où toutes les sessions plénières étaient ouvertes à la presse. «C'est un moment où il faut que tout le monde puisse dire ce qu'il a envie de dire», explique Pierre-François Grond, qui espère «un congrès de sortie de crise». En espérant ne pas endurer dimanche une crise de sortie de congrès.
Stéphane Alliès, le 9 février.

ON PEUT LIRE LES 4 PLATE-FORMES

Tribunes des 4 positions (19 janvier)


Position 1

Rassembler le NPA pour rassembler les anticapitalistes
Ceux qui cherchent à enterrer le NPA en seront pour leurs frais. Rassembler les anticapitalistes relève de la lente impatience. Mais toutes les facettes profondes de la crise du système capitaliste qui produit rejets et luttes conséquentes, soulignent le caractère indispensable de la construction d’une force politique puissante, déterminée et utile pour organiser la rupture et la transition vers l’écosocialisme.
À l’occasion du mouvement de l’automne 2010, des dizaines de milliers de militantEs se sont mobiliséEs sur les mêmes bases de fond que les nôtres, ont développé la même volonté d’un mouvement d’ensemble, ont rencontré les mêmes obstacles, réfléchissent aux mêmes solutions pour les surmonter. Il n’y a pas de question plus fondamentale que de savoir comment cette lame de fond sociale peut se traduire sur un plan directement politique.
Dans le prolongement de l’appel adopté à une large majorité du CPN sortant, le congrès doit être une nouvelle occasion, au-delà des divergences qui s’expriment démocratiquement, de nous adresser ensemble « à celles et ceux qui ne lâchent rien ». Unir les forces, les énergies, la détermination qui se sont retrouvées dans le mouvement de l’automne, dans les luttes contre les licenciements, écologistes, féministes, antiracistes, internationalistes pour préparer l’affrontement avec le pouvoir, imposer nos propres réponses à la crise et non négocier celles des patrons, construire une unité radicalement anticapitaliste donc indépendante du PS, voilà quelle doit être la boussole constante du NPA.
Rien ne sera sérieusement possible si cette « gauche sociale » ne s’engage pas de son propre mouvement dans la traduction politique de ce qu’elle porte comme potentialité, permettant l’unité anticapitaliste dans et pour les luttes bien évidemment mais aussi sur le terrain électoral.
Cela suppose de déjouer les pièges. Celui de l’isolationnisme qui revient au fond à ignorer qu’il existe d’autres forces politiques qui apparaissent comme proches à nombre de celles et ceux qui luttent et que le rassemblement des anticapitalistes se résumerait à l’expression d’une « pureté » dans le dialogue direct et unique avec les masses. Celui de la satellisation consistant à se laisser aller à la tentation d’en rabattre avec l’exigence d’indépendance avec le PS, d’un contenu programmatique de rupture, l’illusion des scores à deux chiffres et de la voie institutionnelle.
Pour un parti comme le nôtre, l’heure est à la fois à la détermination pour ne rien lâcher et à l’audace pour rassembler. La position 1 entend continuer à tenir les deux bouts de ce pari, fondateur du NPA.

Position 2

Osons occuper notre espace politique
La révolution populaire qui commence et a fait tomber le dictateur tunisien – même si tout n’est pas gagné, loin de là – fait prendre la mesure des conséquences de cette crise du capitalisme la plus profonde depuis 1929. Son dernier avatar, la spéculation planétaire sur les ressources alimentaires n’est pas pour rien dans le soulèvement de la jeunesse maghrébine. L’insurrection tunisienne passée du social au politique en quelques jours prolonge les manifestations pour l’avenir de cette même jeunesse en Europe. Elle a levé une barrière et va trouver un écho dans le monde arabe et au-delà. Ce n’est pas seulement un Mai 68 à la puissance 10 qui se prépare au Maghreb ou en Europe mais c’est la question de l’avenir de l’humanité et de la planète que posent la crise et les peuples.
Cette crise et les chemins qu’elle emprunte créent d’évidence un espace pour un projet révolutionnaire.
Nous n’avons pas la politique indépendante à la hauteur de ces défis et capable de répondre aux espoirs des multitudes. Pourtant les promesses éveillées par la création du NPA nous en ont donné les moyens. Nous avons un moment incarné les aspirations et les révoltes populaires de la base tellement éloignées du jeu électoraliste et du syndicalisme de dialogue social. Mais nous avons rompu ce fil et nous trouvons isolés sur une orientation opportuniste. Le mouvement de l’automne a retardé les échéances sans faire disparaître ces problèmes.
Le débat n’est pas entre « unitaires » et « sectaires » comme le caricature la P1 pour se donner la posture d’un centre réaliste et l’apparence d’une politique. La racine de nos difficultés, c’est la complaisance politique de la direction vis-à-vis de la gauche « antilibérale », des directions syndicales, ainsi que sa crainte de toute confrontation sur le fond. D’où une absence de politique propre qui interdit à quiconque de comprendre ce qui nous sépare de ces courants, brouille notre message, ferme notre espace politique et engendre le désenchantement.
La guerre sociale qu’annoncent les politiques de rigueur en Europe nécessite plus que jamais de clarifier notre projet à l’égard de la gauche antilibérale et de nous adresser directement aux classes populaires. Elle nous en donne en même temps l’opportunité. La situation montre que le projet de renversement révolutionnaire du capitalisme peut être largement entendu. Prenons à bras-le-corps ce débat avant que les événements ne nous l’imposent de toutes façons.

Position 3

Le temps nous est compté
Nous avons vécu, sur la question des retraites, un mouvement social qui exprime un besoin ardent d’alternatives politiques, solidaires et égalitaires. Le sarkozysme a été profondément délégitimé par les urnes (régionales) et par la rue. Mais les suites positives à cette situation ne sont nullement automatiques. La simple alternance au pouvoir d’une gauche pro-FMI risque d’accroître encore le gouffre entre les politicienNEs de la mondialisation et les aspirations populaires. Si la perspective d’un projet capable de défier le néolibéralisme n’aboutit pas, si un rassemblement social et politique authentiquement à gauche ne prolonge pas la dynamique de l’automne 2010, alors la crise politique et l’exaspération sociale peuvent aussi se dénouer à la faveur des droites les plus extrêmes.
C’est pourquoi le NPA doit prendre conscience de ses responsabilités. Lors de sa fondation, en 2009, beaucoup ont cru à un NPA qui « renouvellerait » l’action politique, qui mettrait son potentiel de radicalité, de rajeunissement au service d’une nouvelle offre à gauche, où la fermeté programmatique n’est pas antagonique à la volonté de marcher ensemble avec celles et ceux qui aspirent fondamentalement aux mêmes buts. Toutes et tous ne l’ont certes pas rejoint, mais un bon nombre ont regardé avec sympathie et espoir sa création. Ces forces militantes, collectives ou individuelles, sont présentes dans les luttes mais aussi dans les partis et les courants qui existent aujourd’hui à gauche du PS. La demande d’unité y est aussi très forte, parce que la conviction est grande qu’il faut faire bloc pour empêcher les reculs et pour ébaucher un projet commun. Mais le NPA n’a pas été à la hauteur de la tâche, notamment en refusant cette démarche de rassemblement aux élections européennes et régionales. Puis, lors du mouvement de l’automne, malgré l’existence de collectifs unitaires réunissant un large arc de forces antilibérales et anticapitalistes, il n’a pas su (pas plus que les autres partis d’ailleurs), donner une puissance politique unitaire à la contestation sociale.
À l’occasion de son congrès de 2011, le NPA peut décider d’être véritablement comme « un poisson dans l’eau », au sein des mouvements sociaux comme sur le terrain politique, autour d’une stratégie de front social et politique avec toutes les forces de la gauche de transformation sociale et démocratique (Front de gauche, Fase, non-organiséEs, etc.).
Il est urgent de faire ce choix. Le temps nous est plus que jamais compté. Nous n’avons plus le droit à l’erreur.

Position 4

Pour un internationalisme révolutionnaire
En forçant Ben Ali à fuir, la mobilisation révolutionnaire des Tunisiens a porté un coup historique au régime et à « notre » impérialisme. Notre parti doit continuer de construire dans l’unité la solidarité politique avec nos frères et sœurs de classe. Mais au lieu de faire pression sur Sarkozy, comme nous y appelle le tract national du NPA, nous proposons une stratégie révolutionnaire : contre le remplacement de Ben Ali par d’autres hommes de son régime, mais aussi contre la prétendue « transition démocratique » visant à empêcher le développement d’un processus révolutionnaire où les travailleurs et les opprimés prendraient en main leurs revendications démocratiques et sociales.
Il n’y aura pas de vraie solution sans l’auto-organisation des travailleurs, leur armement contre les milices du régime, le combat pour en finir avec la tutelle de l’impérialisme français, l’expropriation des grands groupes capitalistes, la reconstruction d’une économie au service des besoins du peuple. Cela passe par la convocation immédiate d’une Assemblée constituante souveraine — à laquelle le gouvernement actuel n’appellera pas et qui dépendra des suites de la mobilisation — et par le combat pour un gouvernement ouvrier et paysan. La situation en Tunisie montre toute l’actualité de la perspective révolutionnaire et combien font défaut des délimitations stratégiques claires pour répondre à la nouvelle étape de la lutte de classe internationale.
En Côte d’Ivoire, nous nous opposons au xénophobe Gbagbo comme aux promesses de Ouattara, l’homme des impérialistes aujourd’hui. Nous exigeons le retrait des troupes françaises et de l’ONU, soutenons inconditionnellement la résistance des masses et nous prononçons pour la défaite des impérialistes. Orientation que nous défendons pour l’Irak, la Palestine et l’Afghanistan, contrairement aux P1, 2 et 3 dont l’orientation internationale est presque identique.
Ici, nous luttons pour en finir avec l’UE, pour les États-Unis socialistes d’Europe. L’Europe des travailleurs ne peut pas naître d’un vague « processus constituant » comme le disent ensemble les P1, 2 et 3, mais suppose la révolution prolétarienne s’étendant de pays en pays. Nous dénonçons la ligne du Bloc de gauche portugais, lié à la direction du NPA, dont les députés ont voté le plan de « sauvetage » de la Grèce, c’est-à-dire les attaques inouïes contre les travailleurs.
Nous luttons pour un parti mondial de la révolution revendiquant le programme historique de la ive Internationale qui, face à la barbarie du capitalisme et à l’horreur du stalinisme, a maintenu vivant le programme marxiste.
http://collectiftrnpa.wordpress.com

Il faut noter que la tendance 4 provient de Claire. Mais tant que les militants qui la composent ne dénonceront pas les pratiques fascistes de la fraction noire du NPA et ne réclameront pas le bannissement politique définitif des gangsters politiques du type du blogueur Thierry CSP de Toulouse ou de la candidate LCR Sylvie Verin, la rechute formoise sera toujours possible. On a vu la Ligne Claire se ridiculiser tout au long de l'année 2010 en suivant comme des toutous les gâteux séniles de la formoisie retraitée ou proto-retraitée..... Les futurs touristes en Tunisie ne voulaient pas que les retraites soient mises en arrière au profit de la question du chômage et les opportunistes pas CLAIR suivirent les exigences des séniles !
Leur prétendu internationalisme devra passer au CRIBLE de leurs positions RELLES en  2010 : QUI d'entre EUX aura tenté de faire VOTER "Troupes Françaises Hors d'Afrique" dans les AG de l'année 2010 ?
La réponse risque d'être PERSONNE !
Qu'ils assument alors les éclats de rires des Africains de voir arriver des anti-esclavagistes de la dernière heure !!!
Quand Julie Amadis et moi-même - Yanick Toutain - luttions pied à pied contre la formoisie pour faire passer le "Dehors Sarkozy", le "Révoquons Sarkozy", le "ZERO CHOMEURS", le "5 MILLIONS D'EMBAUCHE" le "TROUPES FRANCAISES HORS D'AFRIQUE" le "TICKETS DE RATIONNEMENT CARBONE"..... les clowns rebelles de la Ligne CLAIRE se battaient pour .....LEURS RETRAITES !

Le Collectif pour une Tendance Révolutionnaire (CTR) du NPA présente sa propre plate-forme nationale pour le congrès de notre parti, dans le cadre de l’ordre du jour fixé par la direction sortante. Cette plate-forme est constituée pour le moment d’un texte de bilan et d’orientation, « Pour une orientation révolutionnaire du NPA », et d’un texte programmatique, « Nos réponses révolutionnaires à la crise ». Elle est portée par le camarade Vincent Duse au CPN.
Notre Collectif s’est constitué au cours de l’été sur la base de la « Contribution des 62 » pour la réunion nationale de l’ex-position B du 23 mai. Il regroupe les membres de la Tendance CLAIRE, des militants de l’ex-LCR et d’autres militants du NPA qui se revendiquent du marxisme et du programme historique de la IVe Internationale. Il a vocation à regrouper toutes et tous les camarades qui se reconnaîtront dans ses textes pour le congrès et reste ouvert à toute discussion et collaboration avec d’autres camarades qui se réclament de l’anticapitalisme révolutionnaire et qui veulent se battre pour cette perspective au sein de la classe ouvrière et de ses luttes…
Télécharger la plate-forme au format [pdf]

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